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VIVIANE vous dévoile Les 26 arcanes du TAROT ... et répond à vos questions VIVIANE vous dévoile Les 26 arcanes du TAROT ... et répond à vos questions VIVIANE vous dévoile Les 26 arcanes du TAROT ... et répond à vos questions VIVIANE vous dévoile
Les 26 arcanes du TAROT
... et répond à vos questions
Partez du 22
Arrivez au 26
(1) Pourquoi le 22 est-il incomplet ?
(2) “Dieu”, c’est 26 ? Alors, explorons le 13 + 9 + 4 = 26.
(3) Le “Fou/Sage” a le numéro XXII.
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LES CARTES
(4) Les lames du Tarot sont des icônes.
(5) Les lames nous relient avec des dieux ou des maîtres spirituels qui prodiguent un enseignement.
Vous l’avez dit
Vous l’avez fait
(A) L'Amoureux ? Et pourquoi pas l'Amoureuse ? (2010)
(B) Cessez de confondre amour avec sacrifice ! (2011)
(C) Comprendre encore mieux l'amour. (2012)

ACTUALITÉ : vos Questions/Réponses sont dans le trimestriel : “Le Journal de PiStar”.

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Dernière mise à jour : 31 décembre 2012
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Faisons le point sur ce que devrait être véritablement l’amour. Bien autre chose que les délires qu’on nous sert trop souvent aujourd’hui. C’est à la fin de cette page, en C-2012
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Partez du 22 - Arrivez au 26

Sommaire

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(1) Pourquoi le nombre de 22 cartes est-il incomplet ?

    LES "22 + 4" LAMES DU TAROT
  • Les 22 lames classiques   Retour au Menu.
    II - Le Bateleur
    II - La Papesse
    III - L'Impératrice
    IV - L'Empereur
    V - Le Pape
    VI - L'amoureux
    VII - Le Chariot
    VIII - La Justice
    IX - L'Hermite
    X - La Roue de Fortune
    XI - La Force
    XII - Le Pendu
    XIII - La Mort
    XIV - La Tempérance
    XV - Le Diable
    XVI - La Maison-Dieu
    XVII - L'Etoile
    XVIII - La Lune
    XIX - Le Soleil
    XX - Le Jugement
    XXI - L'univers
    XXII- Le Mat (Le Fou/Sage)
  • Les 4 As   Retour au Menu.
    As de BATON
    As d'EPEE
    As de DENIER
    As de COUPE
    LES "26" LAMES DU TAROT

    Ce n'est pas un caprice que de tenter de voir comment fonctionnerait un tarot qui aurait 26 lames majeures. Trop d'étrangetés subsistent au niveau de ce nombre de 22 pour qu'on ne se pose pas la question : et si quatre lames avaient été passées à la trappe ?
  • PRÉALABLES. D'abord, je vous rassure, les 22 lames classiques sont toujours là dans ce que je vous transmets. Je me contente d'y ajouter 4 lames.   Retour au Menu.
    Ces quatre lames, vous les connaissez bien, puisque ce sont les 4 As, jusqu'ici classés parmi les lames mineures. J'ai toujours été frappée par le traitement graphique dont ils font l'objet dans la plupart des Tarots, : ils sont aussi complexes qu'une lame majeure.
  • Ces 4 As sont remplacés par le "10" de chaque série de cartes mineures et devient le "1".   Retour au Menu.
    (1) Ainsi, on obtient quatre séries de 9 cartes correspondant aux 9 cercles d'existence du Druidisme.
    Le Un = l'individu.
    Le Deux = le couple.
    Le Trois = le groupe (de l'association simple à un pays).
    Le Quatre = l'humanité.
    Le Cinq = tous les êtres vivants, terriens ou extraterrestres.
    Le Six = la matière, le cosmos.
    Le Sept = les êtres spirituels.
    Le Huit = le niveau divin.
    Le Neuf = l'état qu'on atteint quand tout le monde est parvenu au niveau divin. A ce moment-là, l'univers peut cesser d'exister et il peut être recréé. C'est la théorie du "Big Bounce" (le "Grand Rebond"). Pour en savoir plus, consultez la rubrique "1000 vies", le point n°1 : "(1) L’univers matériel : Big Bang - Big Crunch - Big Bounce...".
    (2) Selon un point de vue druidique, si :
    - dans le processus d'involution, on est bien parti du Huit pour descendre jusqu'au Un et même tâter de l'enfer avec le Zéro,
    - dans le processus d'évolution (= de remontée, de retour = de faire techouva en hébreu), on ajoute un niveau, celui du Neuf, qui est celui de l'expérience. On retombe sur l'Enneade, chers aux Egyptiens. L'Enneade est un ensemble de 9 divinités dont la structure fait penser à l'Arbre des "séphirot" de la Kabbale (pas de "s" à séphirot, c'est déjà un pluriel féminin).
    (3) Les 4 As, le Bâton, l'Epée, Le Denier, La Coupe représentent les quatre classes de la société traditionnelle, qui sont un lieu de réincarnation et où on assume son rôle dans la société. L'initiation est individuelle jusqu'au XXII (bien que passant par d'autres personnes ou des groupes), elle devient "de groupe" du XXIII au XXVI. C'est là que se construit l'unité future des êtres spirituels et que l'on parvient au "Neuf", le niveau de l'expérience acquise.
  • Préalable : précisions de vocabulaire :   Retour au Menu.
    - Quelle différence y a-t-il entre "lame" et "carte" ?
    Fondamentalement aucune. On a pris l'habitude de parler de "lames", qui est un terme plus relevé, pour désigner les cartes "majeures" du tarot, considérées comme plus importantes que els cartes ordinaires.
    - Que signifie "Arcane" ?
    Ce terme est aussi employé pour désigner les lames ou cartes majeures. Cela signifie "chose cachée", "chose savante", "mystère spirituel". Ce mot vient du latin "arcanus" = "secret" et du grec "arkhè" = principe, fondement (connu seulement des sages, d'où cette notion de secret).
  • PASSONS À L'ENQUÊTE. J'ai fait assez d'hébreu pour être frappée par plusieurs choses :   Retour au Menu.
    (1) 26 Notations sont nécessaires pour transcrire tous les sons de l'hébreu.
    Il y a bien 22 lettres mais elles sont insuffisantes pour noter certains sons. Alors, quatre lettres sont pointées. Cela veut dire qu'on les trouve : soit au naturel, soit accompagnées d'un point.
    Selon que les quatre lettre suivantes sont ou non accompagnées d'un point, elle se vocalisent ainsi : Beith : "B" ou "V" - Vav "Ou" ou "W" - Pê : "P" ou "F" - Shin : "CH" ou "S".
    J'ai feuilleté de nombreux livres sur la kabbale et, quand ils font figurer l'alphabet hébreu, ils ne parlent jamais des lettres pointées. Certains font allusion aux 5 "lettres finales", en fait graphie modifiée pour certaines lettres lorsqu'elles se trouvent en fin de mot, mais jamais aux quatre lettres pointées ! Cela m'a toujours étonnée.
    (2) Ceux qui spéculent sur l'hébreu se taisent. Ceux qui enseignent l'hébreu en parlent !
    Alors, comment ai-je donc pu savoir qu'il y a quatre lettres pointées ? Tout simplement parce que mon manuel d'hébreu sortait d'un "oulpan", entendez une école pour apprendre l'hébreu courant. Et là, il s'agit de se montrer pratique et de fournir aux élèves le moyen de bien prononcer la langue qu'ils sont en train d'apprendre.
    Alors, pourquoi ceux dont la vocation est de transmettre la sagesse d'Israël ont-il caché ces quatre précieux sons, pourquoi ces sons n'ont-ils pas eu droit à une lettre rien que pour eux ? On se le demande...
    Mais moi, je ne me le demande plus. C'est une habitude millénaire de cacher certaines vérités utiles et libératoires au "bas peuple". Cependant, on n'arrive pas à cacher totalement certaines vérités car elles laissent des indices pour ceux qui ont envie d'aller à leur découverte.
  • Le "nombre de Dieu" en hébreu, est 26. Et le nombre de "vraies" lettres ne serait que 22 ? Bizarre !   Retour au Menu.
    La "guématrie", l'art qui consiste à donner une valeur numérique aux lettres et à en tirer des enseignements donne la valeur suivante à "Dieu", qui s'écrit avec le "tétragramme", ce qui veut dire avec quatre lettres. Il s'agit de "iod - hê - vav - hê", qui se prononce Yahvê. Leur valeur respective est 10 + 5 + 6 + 5 = 26. Et se décompose en deux fois 13 : Ahav = amour + ehad = Un.
    On peut raisonnablement s'étonner qu'il n'y ait pas 26 chemin qui conduisent à Dieu...
    Au passage, notez que les juifs pieux ne doivent jamais prononcer le tétragramme. Et quand ils lisent un texte hébreu où il figure, ils doivent le remplacer par un autre mot. En général c'est "Adonaï" , qui veut dire Mon Seigneur (adon = seigneur, suffixe aï = mon). Quand ces mêmes juifs pieux écrivent en français, ils ne transcrivent jamais le tétragramme ni même le mot Dieu, mais écrivent "D..." (un D suivi de trois points). Voilà une façon de voiler la sagesse, qui fait se poser des questions. En guématrie, la valeur de "Adon" est : 1 + 4 + 6 + 50 = 61 et "Aï" est 1 + 10 = 11, soit un total de 72, soit un nombre particulièrement sacré.
  • A quand remonte le "iod - hê - vav - hê" ?   Retour au Menu.
    (1) Nous avons deux sources écrites indiscutables :
    - sur une stèle de victoire de Séti I (1298-1287 av.JC), on trouve mentionné que les nomades shasous - installés en pays de Madian - ont été mis au pas par les Egyptiens. Il, est indiqué que leur dieu s'appelle "Iaou" et s'écrit "Iod-hê-vav". Sa valeur en guématrie est 10 + 5 + 6 = 21, soit le nombre de lames du tarot numérotées actuellement. Problème : "Iaou" est le nom archaïque du dieu des hébreux. C'est un nom incomplet que donc la kabbale n'admet pas, d'autant plus que sa source de référence est égyptienne !
    - sur un minuscule rouleau en argent (2 à 3 cm de haut) datant d'environ 615 av.JC on trouve mentionné "iod - hê - vav - hê" (au sein d'une prière qui est quasiment celle du Kaddish). Quatre siècles au plus tard, le nom divin avait donc gagné sa dernière lettre, la très féminine lettre "hê".
    (2) Avant ?
    Il semble que ces peuples parlaient d'une manière abstraite du dieu "Adon" = le seigneur (sous-entendu l'unique), en l'appelant "Adon-Aï", c'est à dire "Mon Seigneur". "iod - hê - vav - hê" est, en quelque sorte le nom personnel du dieu tandis que "Adon-Aï" est simplement son titre (= mon supérieur). Il est tout aussi vraisemblable que chaque croyant parlait de "Adon" pour désigner la divinité à laquelle il se soumettait. Cela n'impliquait pas le monothéisme mais la dédicace de soi-même à une seule divinité.
    Ces éléments n'ont pas d'usage pratique immédiat dans l'étude du tarot mais ils ont l'avantage de vous fournir quelques données sûres et vous évitera peut-être des spéculations hasardeuses.
  • On se trouve donc confronté à un problème de choix   Retour au Menu.
    - Ou le tarot est égypto-hébreu, et ne compte que 21 lames.
    - Ou le tarot est hébreu et devrait compter 26 lames.
    J'ai personnellement choisi de l'étudier en fonction d'une origine archaïque grecque, dont les fondements remonteraient au moins à la fondation de la ville de Marseille au V° siècle avant JC. La langue grecque des Athéniens - au IV° siècle av.JC - ne compte plus que 24 lettres, le Iod (Y) et le digamma (w) ayant été passés à la trappe. Mais les Grecs d'Ionie (Asie mineure) ont conservé longtemps ces deux sons. Et les explorateurs, ce sont eux, et sans doute les ancêtres des Etrusques.
  • Petit détour par l'hébreu Daath, la science, qu'on essaie d'oublier, comme les lettres pointées...   Retour au Menu.
    (1) Les gens qui parlent de "la science antique" comme si elle avait été fixée une fois pour toute - et font comme si tout le monde était bien d'accord avec les mêmes éléments - feraient bien de réfléchir au "détail" suivant. On vous dit et redit que - sur l'arbre des "séphirot" - il n'y a que 10 "séphires", pas une de plus... Tout le système de la kabbale est fondé sur ces 10 "lumières". Vous croyez que vous êtes sur du solide, comme avec les 22 lettre de l'hébreu classique ? Eh bien non, il y a cette onzième séphire, Daath, qu'on place à regret sur la colonne centrale et dont on n'aime guère parler. Daath, c'est la science, le savoir par excellence. C'est... Daath que le serpent avait promis à Eve !
    (2) Ce n'est pas tout, j'ai trouvé, en 1976, quelques pages d'un vieux livre d'origine italienne qui indiquait un arbre des séphirot à 13 "lumières". Il y aurait les 10 classiques + Sefer (le livre) + Sipur (la parole) + Daath (la science, qualifiée de "poison" par certains).
    (3) Nous aurions donc 13 "sephirot". Dans le tarot, cela nous mène jusqu'à la carte de XIII-La Mort (peut-être Daath). Ensuite, nous entamerions un arbre parallèle. Ces deux arbres seraient les deux "colonnes du Temple", Jakin et Boaz. Ces 13 "séphirot" seraient disposées sur 3 branches : 4 à gauche, 5 au milieu, 4 à droite = 13.
    Et les deux fois 13 "arbres" donneraient le 26, le nombre des lames selon cette nouvelle optique.
  • CONCLUSION provisoire   Retour au Menu.
    J'aimerais à penser que les Pommes d'Or du jardin des Hespérides étaient au nombre de 26, mais je n'ai trouvé aucune donnée pour étayer ce simple souhait. Je vais m'en tenir (pour l'instant) à remonter à l'origine grecque du Tarot, sans doute mis en place dans la très grecque cité de Marseille.
    Affaire à suivre, donc.
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(2) “Dieu”, c’est 26 ? Alors, explorons le 13 + 9 + 4 = 26

  • Regardons déjà les 22 lames classiques   Retour au Menu.
    On pourrait croire que l'ordre des 21 premières lames (le Fou mis donc à part car la majorité des gens ne lui reconnaissent pas de numéro d'ordre) est immuable. Raté, il y en a qui contestent et non pas des moindres.
    Ainsi la question se pose de savoir si le Fou est :
    - la lame XXII (l'opinion d'Oswald Wirth) dès lors qu'on décide de lui attribuer un numéro,
    - ou... la lame XXI. Dans ce dernier cas, elle viendrait s'intercaler entre XX-Le Jugement et le Monde qui prendrait alors le numéro XXII. C'est - entre autres - l'opinion d'André Savoret et de Marguerite Bévilacqua.
  • Ce que dit Marguerite Bévilacqua à propos du Fou et du Monde   Retour au Menu.
    (1) L'argument de Marguerite Bévilacqua concernant la place du Fou est le suivant :
    "L'arcane 21-Le Fou, a sa place avant l'arcane 22-Le Monde. Il n'est pas normal qu'un chemin initiatique, que la démarche de l'homme, se termine par la folie. Par contre, il est possible que, près du but, l'homme hésite ou même fasse un faux pas par manque de réflexion, ayant hâte d'arriver au but et, à ce moment-là, une fausse manœuvre peut l'obliger à réfléchir à nouveau et à se remettre en question" — page 83 de "L'art de tirer les tarots de Marseille et les cartes ordinaires" - Editions Henri Veyrier (1990).
    (2) Voici ce que Marguerite Bévilacqua dit du Monde quand elle le place en XXII, donc en dernière position pour elle :
    "Arcane 22 - Le monde. L'homme arrive au bout de sa démarche initiatique. Il a surmonté tous les obstacles. Il a suivi les conseils de ceux qui l'ont aidé. il les a parfois oubliés, mais a retrouvé assez vite ses esprits. Toutes les erreurs se paient, il les a payées. Il arrive au couronnement de sa vie : le Monde l'accepte". — page 85 du livre précédemment cité.
  • Que dit André Savoret ?   Retour au Menu.
    Dans son poème "Nuit de psyché", de 1959, André Savoret décrit ainsi les deux dernières lames du tarot :
    - XXI - Le Fou
    Le faux sage (il en est de tout temps et partout)...
    Mieux qu'Emeraude brute, estime un beau caillou :
    A chacun son trésor, sois l'Ermite ou le Fou !
    - XXII - Le Monde
    Ici, l'Œuvre est parfait et le Cycle achevé
    Au centre adamantin du monde rénové
    Gît l'Arcane perdu qu'il te faut retrouver.
  • Alors, que choisir comme numéro d'ordre ?   Retour au Menu.
    Pour l'instant, je maintiens l'ordre classique, avec le "Fou" au numéro 22, car je l'appelle le "Fou/sage", suivant en cela l'exemple de Savoret qui dit de lui : "sois l'Ermite ou le Fou !".
    En cela, je suis une vieille tradition druidique qui envoyait les "fous" dans la forêt. Entendez par là ceux qui sont trop sages pour le monde ordinaire. Ainsi, le druide Merlin - fâché des sottises commises par le roi Arthur - finit par se retirer dans la forêt, loin le la cour royale - nous dirions aujourd'hui loin du monde politique. C'est une fin de vie en conformité avec la tradition indienne qui octroie la liberté personnelle de se retirer hors du monde à ceux qui ont satisfait aux trois étapes précédentes de la vie : enfant, parent, adulte enseignant. La transmission faite, on devient libre de suivre sa quête personnelle.
  • Et les quatre lames manquantes ?   Retour au Menu.
    (1) "Nuit de Psyché" se termine par ces cinq vers étranges avec un surtitre encore plus étrange :
    "Nombre, mesure et poids
    A cinquante, ajoutons le chiffre de vingt-quatre :
    Il nous faut, pour monter à soixante-dix-huit
    Afin de voir l'Esprit flotter sur le Barathre
    Et le sombre Nadir refléter le Zénith,
    Inclure, simplement, le nombre heureux de Quatre".

    (2) Notes de vocabulaire :
    - Barathre (du sanscrit Bharat : création de l'univers matériel - mais aussi le fait de prendre en charge, d'être responsable des autres - noter que c'est le nom actuel de l'Inde).
    - Nadir (les profondeurs, l'involution).
    - Zénith (le ciel, ce vers quoi l'évolution nous emmène).
    (3) Inclure le nombre heureux de quatre ?
    Voilà un texte aussi alambiqué que les prophéties de Nostradamus...
    (a) pour amener un conseil sans doute lourd de conséquences : "afin de voir l'esprit... inclure simplement le nombre heureux de quatre".
    (b) Et indiquer aussi qu'il y a deux éléments dans ce tarot : "le sombre Nadir refléter le Zénith. Est-ce à dire qu'on a :
    - une première série sombre de 13 lames = "sombre nadir" d'autant plus qu'elle se termine par la mort,
    - suivie par une seconde série claire de 13 lames : le Zénith ?
    Mais alors, pourquoi avoir écrit ainsi le premier vers : "A cinquante, ajoutons le chiffre de vingt-quatre" ? On aurait pu penser que : "A cinquante-deux, ajoutons le chiffre de vingt-deux", qui sont deux éléments fort bien connus du tarot. La réponse traditionnelle de l'époque serait : justement, c'est cette anomalie qui signale qu'il y a quelque chose à comprendre, sans le dire explicitement. Savoret comme certains de ses contemporains de l'époque avaient en souvenir ce qui est arrivé à Irène Hillel-Erlanger, assassinée en 1915 pour en avoir trop dit sur l'alchimie. Eugène Canseliet n'est pas non plus très explicite avec son "Mystère des Cathédrales". L'entre-deux-guerres - comme on qualifiait la période 1918/1939 - s'est montrée très méfiante concernant la révélation des choses spirituelles encore cachées.
    (4) 22 + "le nombre heureux de quatre" = 26.
    Je suis très tentée d'y voir une justification pour trouver les quatre lames manquantes dans la liste des majeures. Et ainsi partir sur une liste de 26 lames majeures.
    Bien entendu, la recherche continue !
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(3) Le "Fou/Sage" a le numéro XXII

    La plupart du temps, la lame du Fou n'a pas de numéro. Quelquefois, on lui attribue le numéro "0" (zéro). Dans la majeure partie des cas, elle est placée en début de liste, avec ou sans numéro d'ordre.
    Quelques chercheurs lui attribuent le numéro d'ordre de XXI. Nous venons d'en parler au point précédent.
    Quelques autres chercheurs lui attribuent le numéro XXII. Je suis de ceux-là. Ce fut celui d'Oswald Wirth qui eut son heure de gloire il y a presque un siècle, et qui reste un "classique" très estimé.


    On a fait le parallèle entre ces 22 lames et les 22 lettres de l'alphabet hébreu, alors pourquoi ne pas numéroter les lames de 1 à 22 ? C'est cela qui parait logique plutôt que de se contenter de 21 et d'une lame que, finalement, on se demande où mettre.
    A moins qu'on ne revienne au 21 du "Iod-hê-Vav", le "Yaou" des Madianites dont parle le pharaon Seti I. Auquel - pour faire bonne mesure, on pourrait ajouter une étoile à 5 branches (l'émeraude qui tomba du front de Lucifer), composée du Fou et des quatre As. La lettre nécessaire pour désigner cette étoile est le "Hê", la lettre féminine par excellence. Et c'est ainsi qu'on bouclerait la boucle pour revenir au tétragramme : "Iod-hê-Vav-Hê".

  • Le Fou/Sage   Retour au Menu.
    Regardons d'un peu plus près cette lame qui fait s'interroger. On l'appelle "Le Fou", comme s'il s'agissait de l'état d'une personne avant qu'elle ne commence sa quête spirituelle.
    Personnellement, je préfère lui donner la possibilité de s'appeler aussi "Le Sage" et placer cette carte en fin de liste, car elle représente l'aboutissement normal du chemin initiatique. En effet, quand on arrive au bout du chemin, ou au moins à une étape importante, on est soit plus sage, soit un peu dingue. Gardons donc la double appellation de "Fou/Sage" qui envisage les deux possibilités, la pessimiste et l'optimiste.
    Au stade où en est ma réflexion, je l'appelle donc "Le Fou/Sage" pour plusieurs raisons.
    - D'abord, ce n'est pas parce qu'on suit un chemin de sagesse qu'on est sûr de devenir sage.
    - On peut aussi "péter les plombs" parce qu'on se sera montré imprudent ou qu'on n'aura pas écouté les avertissements de ceux qui sont déjà passé par là.
  • Le Sage déguisé en Fou...   Retour au Menu.
    - Un monde fou n'aime pas les sages.
    Il est donc parfois prudent de se déguiser en "Fou" afin d'échapper à la vindicte des gens qui n'aiment pas ceux qui sont clairvoyants.
    - Notre monde est largement "fou".
    Notre Occident dominant impose sa médecine largement mortifère dans le monde entier. Sa chirurgie est bienfaisante sauf rares exceptions, mais sa pharmacopée composée de sinistres drogues (tranquillisants et autres nuisibles) est un poison autant pour le corps que pour l'esprit.
    - Alors, il vaut parfois mieux se déguiser en "Fou", en personne prudente qui ne partage ses opinions qu'avec un petit nombre de personnes sûres.
  • ... pour échapper aux fous qui gouvernent ce monde !   Retour au Menu.
    Attention ! Je ne suis pas en train de prôner la lâcheté et la complaisance. Je dis simplement qu'il faut trouver d'autres modes de combat, nettement plus rusés plutôt qu'afficher naïvement ses opinions. Il faut grimper dans la hiérarchie sociale afin de se trouver à certains postes de commande.
    Je suis bien d'accord : cela s'appelle de la ruse et de la subversion. Mais ne commettez pas l'erreur de croire que l'on peut ramener au bon sens des prédateurs et des oppresseurs. "On ne discute pas avec les démons" disait mon vieil ami Jacques Bergier, qui fut un grand scientifique doublé d'un maître-espion. Il savait de quoi il parlait dans son camp de concentration nazi. Il savait qu'on ne survit pas à l'enfer avec de "bons" sentiments, qui - la plupart du temps - ne sont que le déguisement "politiquement correct" d'une lâcheté abyssale.
    Au cas où certains d'entre vous ne s'en seraient pas encore aperçus, nous sommes déjà en enfer. La marmite "planète Terre" se réchauffe lentement mais sûrement...
    Ce sera sans doute la fin d'un monde.
    Mais peut-être pas la fin du monde, qui pourrait alors être décrit par "le nombre heureux de quatre" dont parle André Savoret : un monde nouveau fondé sur l'équilibre des quatre classes sociales nécessaires pour composer une société stable. Dans la société celte, c'était : Druides (Bâton), Guerriers et administrateurs (Epée), Artisans (Denier), Agriculteurs et bergers (Coupe). Dans la société traditionnelle indienne, c'est Brahmanes, Kshatriyas, Shudras, Vaishas. La tragique erreur de ces deux sociétés a été de connaître un âge de décadence où une des classes sociale a pris le dessus sur l'autre. Ce fut une lutte de pouvoir nuisible à tout le monde. Aujourd'hui, nous en sommes au règne décadent de la "démocratie d'argent", celle du Denier.
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Rencontrez les cartes

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(4) Les lames du Tarot sont des icônes

  • Une icône est une image magique, un peu comme une effigie divine   Retour au Menu.
    Ce n'est pas une superstition de croire que certains objets sont "chargés " = d'eux émane un rayonnement capable de produire des effets sur ceux qui s'en approchent. Aux incrédules professionnels qui affirment que l'invisible ne peut produire des effets, conseillez de dormir avec un peu d'uranium, qui ne saurait leur faire de mal puisque la radioactivité est invisible... Passons.
  • A chacun son icône !   Retour au Menu.
    De même qu'il y a plusieurs styles d'icônes - au sens religieux orthodoxe du terme - il y a aussi de nombreux dessins des lames du tarot. Et il se crée encore régulièrement des jeux complets évoquant soit une civilisation du passé, soit le chemin personnel de son auteur-dessinateur.
  • Comment fonctionne une icône ?   Retour au Menu.
    Au moins de deux manières :
    - Une image de lame est comme la photographie en deux dimensions d'une réalité en 3D. Elle nous sert d'aide-mémoire pour retrouver un enseignement très résumé sous formes de symboles.
    - Un filtre polarisant oriente la lumière de telle manière que les ondes lumineuses effacent certains reflets gênants et mettent en valeur certaines longueurs d'onde. Ceci est particulièrement utilisé en photographie. Un filtre polarisant est une lame mince de verre traité. Il n'est pas plus épais qu'une lame de tarot. Il n'est pas impensable que certains dessins agissent de cette manière. C'est en tous cas ce qu'affirme la théorie des "ondes de forme", qui a donné naissance à l'établissement de pentacles (pentacles en anglais) : dessins ayant une influence sur celui qui le porte. Notez que "pentacle" est le terme anglo-saxon pour "Deniers"
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(5) Les lames nous relient avec des dieux ou des maîtres spirituels qui prodiguent un enseignement

  • ligne directe : humain/divin   Retour au Menu.
    Une fois admise l'existence des lames du tarot en tant qu'icônes, on n'aura aucune difficulté à comprendre que chaque lame puisse être le "numéro de téléphone" permettant d'entrer en communication avec ces entités divines, l'ensemble du tarot devenant ainsi un vaste standard téléphonique.
  • Voici quelques exemples de correspondances lames/divinités (recherches en cours)   Retour au Menu.
    I - Le Bateleur
    II - La Papesse
    III - L'Impératrice
    IV - L'Empereur
    V - Le Pape
    VI - L'amoureux
    VII - Le Chariot
    VIII - La Justice
    IX - L'Hermite
    X - La Roue de Fortune
    XI - La Force
    XII - Le Pendu
    XIII - La Mort
    XIV - La Tempérance
    XV - Le Diable
    XVI - La Maison-Dieu
    XVII - L'Etoile
    XVIII - La Lune
    XIX - Le Soleil
    XX - Le Jugemen
    XXI - L'univers
    XXII- Le Mat (Le Fou/Sage)
    Lug, Daath
    Vesta, Hestia
    Pallas-Athéna, Junon, Héra
    Jupiter, Zeus, Amon, Teutatès
    Mercure
    Eros/Psyché
    Krishna
    Maat
    Hermès
    Fortuna (la Providence)
    Lilith, Isis-le-Noire
    Osiris
    Thanatos, Mat, Ankou
    Sekhmet
    Satan, Shaitan, Plutus
    Seth
    Vénus, Astarté, Tara
    Séléné, Hécate
    Rê, Hélios, Apollon, Bélen, Mithra
    Thot
    Ishtar, Ana, Vouivre
    Prométhée, Kernunnos, Phosphoros, Lucifer
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Vous l’avez dit. Vous l’avez fait

    Vous avez déjà "Le Journal de PiStar" pour poser vos questions et y lire les réponses qui vous ont été faites. Vous y découvrez aussi celles des autres.
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    Vous avez cet espace en plus pour découvrir un peu de tout : vos réflexions à propos d'un sujet, une histoire que vous avez envie de raconter et qui pourrait donner des idées aux autres... en bref du nouveau qui incite à la réflexion.


Sommaire

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(A) L'Amoureux ? Et pourquoi pas l'Amoureuse ? (2010)

    Je m'appelle Fanny et je pratique le Tarot. J'émets auprès de vous une vigoureuse protestation contre la lame n°6 : "L'Amoureux". C'est pourquoi je vous demande : "Pourquoi pas l'Amoureuse ?"
  • Voici ce que Fanny nous raconte   Retour au Sommaire.
  • (1) Libération.
    Il y a quelques temps, je méditais sur mon triste sort de femme. Un peu morose, j 'ai tiré une carte et c'est l'Amoureux qui est sorti... soit un homme placé entre deux femmes. J'ai commencé par protester et par rechigner... C'était la première fois que cette image machiste me frappait de plein fouet. Puis je me détendis et traversai un grand moment de libération. J'ai éclaté de rire !
    Il m'est devenu évident que je refuserai désormais d'être concernée par toutes ces querelles masculin-féminin.
    (2) Le classique jeu tordu du "faible" et du "fort".
    Maintenant, je laisse ces messieurs se débrouiller avec les femmes qui veulent encore jouer à ce jeu stupide :
    - moi homme, je suis le plus fort... et c'est donc moi qui choisis dans un parterre de belles fleurs.
    - eh bien, moi femme, il ne me reste plus que la ruse pour ne pas être écrasée. Si nécessaire, je n'hésiterai pas à vous mener par le bout du nez. Ma survie passera avant la vôtre puisque vous méprisez la mienne.
    (3) Moi, je joue à autre chose.
    Désormais - moi Fanny - j'attends qu'on raisonne sainement, comme dans certains tarots où on parle "des amoureux", ce qui signifie un homme et une femme à égalité. Je n'ai pas dit "semblables" ! J'ai dit "à égalité". Un accord (contrat) honorable et satisfaisant pour les deux personnes concernées ne peut être passé qu'entre égaux afin d'échanger honnêtement beaucoup de belles choses et s'aider quand c'est difficile.
  • Le commentaire de Viviane   Retour au Sommaire.
  • Chère correspondante, heureusement que vos commentaires (non publiés parce que personnels) nous rassurent sur votre sens de l'humour !
    (1) Tarot manipulé.
    Vous avez eu la sagesse de sortir d'un schéma millénaire d'inégalité entre les hommes et les femmes. Cela montre à quel point le Tarot a pu être revu et corrigé au cours des siècles. - Il est donc permis de se poser des questions sur sa forme originelle et sur le message qu'il transmettait alors. Reste que dans l'état où il se trouve actuellement, il est très riche en signification. Et - même incomplet, ou parfois "revu et corrigé" - le Tarot a encore beaucoup à nous apprendre.
    Il est très sain d'accepter plusieurs points de vue sur le Tarot. Avec "Amoureux/Amoureuse" nous venons à peine de commencer à explorer les conséquences d'une telle domination machiste. Nous pourrions même remonter jusqu'aux civilisations dites matriarcales... et qui étaient sans doute seulement des civilisations où la femme avait tout simplement sa place.
    Dépassons la carte VI-L'Amoureux et voyons ce qu'il en est pour le Mat (pas numéroté ou numéroté zéro ou encore numéroté XXII)
    (2) L'avenir de XXI-Le Monde, passe par un XXII Fou ou Sage.
    Si "XXI-Le Monde" veut avoir un avenir, il faut que "XXII-le Mat-la Maat" prenne la bonne option.
    Le Mat, c'est la Mort, la Maat, c'est la sagesse. Alors, faisons en sorte que cette carte ne soit pas le signe de la fin du monde mais de son renouveau. Tout simplement parce qu'il y aura suffisamment de personnes sages pour trouver ses solutions, et ainsi continuer l'histoire de l'humanité.
    (3) Notre avenir du point de vue symbolique.
    L'avenir du monde est de quitter LE Mat (mort) pour LA Maat (sagesse) :
    - d'utiliser le Mat pour nettoyer l'inutile,
    - afin de libérer la Maat de tous ces gravats et construire un nouveau monde sous le signe de la fraîcheur du coeur. Ainsi la boucle sera bouclée et la survie de l'Amoureux (actuellement Le Mat) passera bien par l'Amoureuse (LA Maat en devenir).
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(B) Cessez de confondre amour avec sacrifice ! (2011)

    — REPROCHES AUX HOMMES.
    L'amour est essentiellement un sentiment, qui est coloré par la civilisation dans laquelle il s'épanouit... à moins qu'il n'y soit brimé. La carte de "VI-L'Amoureux" est typique à cet égard. On y parle des sentiments d'un homme pas d'une femme. C'est l'homme qui a l'initiative et pas la femme. Un homme a le choix entre plusieurs femmes, la femme en trop (suite aux guerres qui ont tué les hommes) n'a qu'à se soumettre car, vous le pensez bien, celle qui est rejetée est dite "mauvaise". Je suis sûre que l'amour n'est pas que cela... mais pour le rencontrer, cela doit être bien difficile !
    — REPONSE.
    Tout ce que vous dites est douloureusement exact. Il y a cependant des remèdes.
    Le premier pas pour éjecter de votre entourage ces hommes qui ne vous conviennent pas (à moi non plus, d'ailleurs) est de considérer :
    (a) ce que - VOUS - vous REFUSEZ de faire.
    (b) ce que - VOUS - vous POUVEZ faire.
  • Au lieu de vouloir changer les hommes, commencez donc par changer ce que vous pouvez dans votre vie   Retour au Sommaire.
  • (1) Cessez cette action inutile.
    Commencez par ne plus faire de reproches aux hommes :
    - non pas parce qu'ils ne le méritent pas,
    - mais tout simplement par bon sens pratique.
    (2) Constat.
    La plupart du temps :
    - vous ne pouvez pas changer la situation extérieure - encore moins les gens qui y sont impliqués,
    - en revanche, vous pouvez choisir d'y aller, de ne pas y aller, ou de vous en retirer.
    (3) Exemples de choix.
    Exemple : il pleut. Vous ne pouvez rien y changer. Vous pouvez choisir de sortir ou de ne pas sortir. Si vous sortez, vous pouvez y aller tête nue (pas malin) ou de vous munir d'un parapluie. Si vous êtes déjà dehors, sans parapluie, vous pouvez vous obstiner à continuer ou vous abriter sous un porche... En amour, c'est un peu pareil.
  • Ce que - VOUS - vous REFUSEZ de faire.   Retour au Sommaire.
  • (1) Plus de mariage ?
    Vous pouvez décider de ne pas vous marier, en disant : à quoi bon, les deux tiers des unions finissent par un divorce.
    — Oui, mais... Et les impôts, et les avantages sociaux, et l'héritage en cas de veuvage ?
    Vous trancherez en fonction du prix que vous attachez à votre liberté. On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre.
    — Oui, mais c'est injuste !
    Et alors ? Vous le savez bien que vous vivez dans une société injuste, que vous ne pouvez pas changer (quoi que puissent vous raconter les politiques). Donc cessez de gaspiller vos pensées et vos paroles et soyez pragmatique : choississez la solution la moins pire, à défaut de la meilleure.
    (2) Plus d'enfants ?
    Quatre constats sont à faire.
    - Aujourd'hui, ceux qui ont des enfants, c'est qu'ils l'ont bien voulu. Je ne parle pas des pays où la femme est esclave, je parle bien entendu de l'Occident.
    - Vous pouvez être en butte aux pressions de la famille. Dans ce cas, ne les voyez qu'aux fêtes importantes et refusez toute discussion sur le sujet. Sinon ? Menacez de ne plus venir.
    - Cette société transforme les enfants en monstres d'égoïsme et en tyrans à vie. Réfléchissez à deux fois avant de vouloir un enfant, car, dans trop de cas - c'est une condamnation à perpétuité = la durée de votre vie.
    - Si vous tenez absolument à jouer un rôle maternel, il y a quantité d'enfants qui ne demandent qu'un peu d'attention et d'affection.
    (3) Plus de sacrifices ?
    Il n'y a pas si longtemps, monsieur faisait ses études de médecine pendant que madame se contentait d'être infirmière afin de faire bouillir la marmite. 20 ans plus tard, monsieur divorçait pour une jeune et jolie fille ou pour une consoeur, médecin, elle.
    Vous aimeriez me voir hurler sur cet homme égoïste. Eh bien non. On sait très bien comment les peuples - comme les gens - sont vaincus : parce qu'ils se sont trahis eux-mêmes. Madame n'avait qu'à rester mademoiselle jusqu'à ce que tous deux aient obtenu leur diplôme de médecin.
    Aujourd'hui, ce sont les enfants qui exigent qu'on leur paie un appartement, une moto et tout ce qu'il faut pour poursuivre des études qui - souvent - ne mènent à rien. Tant pis pour les parents qui n'ont pas arrêté de se trahir eux-mêmes.
    Non, chère madame, vous ne vous êtes pas sacrifié pour l'autre : vous vous êtes réduite vous-même en esclavage. C'est vous qui avez commis sur vous-même cette mauvaise action.
    Etonnez-vous après que l'autre :
    - non seulement ne vous en soit pas reconnaissant (une mauvaise action reste un "péché", même quand d'autres en tirent profit), - mais aille trouver ailleurs quelqu'un qui ne respire pas l'odeur pourrie du sacrifice.
    (4) Espoir !
    Mais comme c'est vous qui avez fait la mauvaise action, il vous reste un espoir : cesser de répéter sans cesse la même sottise.
    La reconquête de la liberté commence par ce que vous - désormais - allez refuser de faire et de refaire sans cesse.
  • Comment échapper aux prédateurs... qui aimeraient vous voir continuer à vous sacrifier ?   Retour au Sommaire.
    Voici deux exemples, tous tirés de mon expérience.
    (1) Marigold quitte son mari.
    Espagnole, mais devenue française par naturalisation, Marigold a été la bonniche de monsieur et de ses enfants = des hommes de la maison. Elle n'était pas allée longtemps à l'école, mais savait mieux lire et compter que la plupart de nos étudiants aujourd'hui. Elle a 45 ans et pas de famille. Ses deux fils sont partis et ne donnent plus signe de vie. Un jour, elle a fait son petit baluchon - quelques vêtements modestes - est allée à l'Armée du Salut qui l'a hébergée momentanément et a trouvé un emploi de femme de ménage. Son premier salaire lui a permis de trouver une très modeste chambre à la journée, dans un hôtel miteux mais propre. Et depuis deux ans, elle y vit. Elle ne veut plus prétendre aimer un homme. Elle dit qu'elle a suffisamment de travail POUR S'AIMER ELLE-MÊME et sa petite VIE BIEN À ELLE.
    (2) Bernard a décidé de ne rien laisser à ses enfants.
    Bernard est divorcé et n'a plus de nouvelles de sa femme depuis longtemps. Ses trois enfants semblent être les trois doigts d'une main fourchue à souhait : ils veulent piller pépé. Pépé, 60 ans, et qui vient de prendre sa retraite, ne se laisse pas faire. Il n'aime ni ne déteste ses enfants, il a fait le simple constat qu'à leurs yeux, il est simplement une bourse bien garnie. La loi est - certes - avec lui : ses biens lui appartiennent jusqu'à sa mort, mais même si son ex-épouse est partie avec largement plus de la moitié de la fortune familiale et que ses trois enfants aient eu chacun leur appartement payé par papa, ce qu'il reste a encore une certaine importance.
    Bernard a monté une toute petite entreprise en Nouvelle-Guinée et n'en a pas parlé à sa famille. Il fait la navette tous les deux mois. En l'espace d'un peu plus d'an, il a tout vendu et a progressivement stocké son argent dans différents coffres-forts. Il s'est créé un personnage de "flambeur" : il joue ostensiblement au casino mais se paie les services d'un psychiatre, soi-disant pour se désintoxiquer de cette addiction. Il s'est ainsi prémuni contre toute éventuelle attaque de ses enfants pour "dilapidation du patrimoine familial".
    Méthodiquement, il joue tous les soirs, perd un peu gagne de temps en temps et embarque un attaché-case bourré d'euros pour la Nouvelle-Guinée à chacun de ses voyages. Il envisage de transférer son activité en Australie, pays de droit anglais, où on peut léguer son argent par testament à qui on veut, y compris à son chien.
    Important :
    - Il s'est bien gardé de toute remarque et de toute confidence à qui que ce soit, jusqu'à ce que l'affaire soit terminée.
    - Il n'a pas de haine, il a simplement du bon sens.
  • Ce que - VOUS - vous POUVEZ faire.   Retour au Sommaire.
  • (1) Tournez la page.
    - Votre passé est... du passé. C'est vous qui vous êtes mise dans la merde, même si d'autres vous ont complaisamment aidé parce qu'ils y trouvaient du profit.
    - Les autres ? Leur responsabilité dans les événements ne regarde qu'eux. De même que votre responsabilité ne regarde que vous. Quand on cesse de vouloir changer le monde, on récupère beaucoup de temps et d'énergie pour s'occuper ce que l'on peut changer : ses propres actions.
    - Quand vous pensez à une chose négative, demandez-vous : que puis-je faire à ce propos ? Ne répondez surtout pas "je ne peux rien faire", car c'est faux. Même dans les cas où vous ne pouvez rien faire matériellement, vous pouvez au moins faire quelque chose : penser à autre chose. Puis occupez-vous l'esprit en faisant quelque chose de positif, si petit que ce soit.
    (2) Rectifiez votre passé.
    Remontez dans le temps jusqu'au moment où les choses ont commencé à aller mal. C'est plus loin dans le temps que le moment où les choses ont commencé à se dégrader de façon visible : il vous faut remonter jusqu'à votre trahison à votre égard.
    Vous vous êtes trahie ? Et alors ? Le remède est de cesser de vous trahir. Et de faire aujourd'hui ce que vous auriez dû faire il y a 20 ans. Il n'est jamais trop tard pour entreprendre une vie nouvelle. Ce sera plus difficile, sans doute qu'il y a 20 ans, mais vous serez aidée à partir du moment où vous reprendrez le bon chemin, avec, en prime, une telle compréhension que vous ne recommencerez plus jamais la même sottise.
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(D) Comprendre encore mieux l'amour. (2012)

    Ce qui suit ne n'applique pas qu'au Tarot ! En effet, tous les jeux de cartes comportent au moins une carte qui parle de ce sentiment universel qu’est l’AMOUR, et qui peut mener... au paradis ou en enfer. Accroître ses points de vues ne peut qu'être bénéfique pour mieux comprendre le Tarot.
    — REMARQUE. J'ai beaucoup aimé la série policière "Eve Dallas". Je trouve qu'on y parle intelligemment de l'amour. J'ai noté deux ou trois choses qui m'ont plu.
    — REPONSE. Et (moi Viviane), j'ai complété en notant soigneusement les références et en ajoutant quelques commentaires.

    Pour ceux qui ne connaissent pas cette série de livres, reportez-vous à la bibliographie 2011. Chaque ouvrage est une enquête policière indépendante et l'occasion de réfléchir sur un sujet de société. Bien que l'action se passe dans un futur proche - on commence en 2057 et on est en 2059 au N°30 - le contexte est très proche du nôtre et montre comment certains faits de société, actuellement émergeants, vont vraisemblablement évoluer.
    Au cours des 30 ouvrages dont la publication s'est étalée sur plusieurs années, on suit la formation des couples et l'évolution du sentiment amoureux des protagonistes que l'on retrouve de livres en livres.
    Rappelons les données bibliographiques de cette série : "Lieutenant Eve Dallas", par Nora Roberts. 30 volumes traduits en français (à septembre 2011). Editeur : J'ai Lu.

  • Qu'est-ce que l'amour ?   Retour au Sommaire.
  • (1) Attirance des corps.
    On se demande souvent ce que peut être le sentiment amoureux quand il n'est pas une catastrophe glandulaire. Trop souvent, en effet, les gens confondent une sensation physique de désir sexuel avec l'amour. Cela leur sert d'excuse pour toutes sortes de sottises.
    (2) Attirance de l'âme.
    Voici quelques très jolies manières d'en parler dans quelques-uns des livres de la série "Eve Dallas".
    - (page 124 du n°14 - "Réunion du crime") : "Il lui tenait la main et elle n'osait pas se libérer de crainte d'être grossière. Il lui souriait avec tellement d'humour et de gentillesse qu'elle se sentait sur le point de tomber amoureuse".
    - (page 125 du même livre) : "Mira s'approcha de son mari pour lui reboutonner son gilet avec une telle tendresse qu'Eve se sentit encore plus importune que s'ils avaient échangé un baiser passionné". A propos de cette seconde citation, rendez vous compte à quel point notre civilisation tordue associe la honte à la vision de l'amour.
    (3) Attirance entre deux âmes PUIS attirance entre les deux corps que possèdent ces âmes.
    C'est cela, l'amour complet. Il commence par l'attirance de deux personnes (âmes) et se continue par l'attraction des corps.
    Ne vous y trompez pas, cela nécessite un niveau émotionnel élevé. Celui qui cultive le désespoir appellera à lui des forces destructrices. Ne parle-t-on pas de passions dévorantes ? Ce n'est pas autre chose qu'une entreprise de démolition et d'avilissement des âmes. Cela n'a rien de glorieux, même si on en fait des romans et des films bien noirs. Le cinéma indien - fleur bleue - a plus de santé morale que l'industrie du cinéma occidentale !
    C'est de cette manière positive qu'a commencé le grand amour entre les deux héros principaux, Eve Dallas et Connors. C'est pourquoi leur grand amour trouve une expression magnifiquement passionnée et toujours revigorante dans l'expression physique de leur amour.
  • Comment l'amour peut-il exister dans un monde pourri ?   Retour au Sommaire.
  • On se demande aussi comment l'amour - ou ne serait-ce que l'affection - peuvent encore exister quand tant de crimes horribles sont commis.
    (1) Le vrai crime horrible consiste moins à tuer un corps qu'à dégrader lentement une âme.
    Ne nous leurrons pas, le crime horrible est moins un homicide que des accrocs ou blessures faites au quotidien à la sensibilité des adultes ou même des enfants. La mort, même résultat d'un assassinat, est quelque chose de clair et presque sans bavures. C'est le corps qui a été détruit. L'âme, elle, s'en va dans un monde sans doute meilleur. L'enfer est moins dans un autre monde que bien présent quoique tapi dans ce monde-ci où nous vivons au quotidien. Les pervers narcissiques = les oppresseurs qui ont l'air si "gentils" savent très bien transformer un quotidien sans histoires en une prison aux tortures invisibles.
    (2) L'amour est tout de même là.
    C'est une question de niveau émotionnel et de liberté. L'amour vrai survit aux cauchemars et aux poubelles. Mais il n'y reste pas. Un vrai amour ne peut atterrir que dans une vie propre et mise en ordre.
  • Sur quoi reposent un amour réussi et un mariage qui dure ?   Retour au Sommaire.
  • En filigrane, se pose la question de ce qu'est l'amour et le mariage. De nombreuses remarques émaillent cette saga. En les rassemblant, on se rend compte que le mariage - ou au moins une union durable, quelle qu'en soit la forme - repose sur plusieurs socles :
    (1) Un bon travail.
    Bien payé ou pas, ce n'est pas la question, mais rapportant tout de même un minimum pour avoir une vie à l'aise,
    (2) De la passion pour ce que l'on fait.
    Cela concerne le travail professionnel, les hobbies, la manière de vivre au quotidien.
    (3) L'aptitude à communiquer.
    En général, on développe cette aptitude en débutant par l'activité professionnelle (et plus ensuite, si on veut que l'union soit durable). La volonté à communiquer aussi, ce qui implique de ne rien cacher d'important à l'autre.
    (4) La confiance dans l'autre et que l'autre le rende bien.
    Ce doit être réciproque. Cela repose sur la constatation que les deux sont réciproquement loyaux envers leur partenaire et font de leur mieux.
  • Ce que l'amour n'est pas   Retour au Sommaire.
  • Les quatre éléments (liste non limitative) que l'on vient d'énumérer au point précédent excluent toute "passion" larmoyante ou tordue. Cela ne veut pas dire qu'on soit insensible. Pas du tout ! Mais on a une sensibilité appropriée. On éprouve les émotions qu'il est normal d'éprouver quand se présente tel événement dans sa vie. Si on perd un être cher, on est évidemment triste. Mais on ne fait pas des émotions négatives sa nourriture quotidienne. Et en aucun cas "on tue par amour" ! Cette sordide excuse ne masque que le pouvoir qu'on pensait détenir sur l'autre et dont il s'est libéré. On se venge sur l'autre de sa propre impuissance et cela n'a rien à avoir avec l'amour... sauf si on dit : "j'aime le steak que je mange". Il a bien fallu tuer, ne serait-ce que par personne interposée, pour pouvoir nourrir sa vie et augmenter son énergie.
  • Mériter l'amour   Retour au Sommaire.
  • Pour mériter l'amour, il faut être courageux, loyal, professionnel, attentif aux autres, capable de belles émotions et communiquer, ce qui veut dire tout autant parler qu'écouter attentivement.
    Et comment apparaît-on (homme ou femme) ? "La grâce habitait sa démarche, le paradis animait son regard, chacun de ses gestes évoquait amour et dignité" ("Paradis perdu", le beau poème de Milton, cité page 267 du n°20,"Sauvée du crime").
    L'amour est le sentiment d'être proche, la dignité est le fait de respecter l'intégrité de l'autre si proche qu'on en soit. Il n'y a pas d'amour vrai sans respect scrupuleux l'un de l'autre.
    C’est sur ce terreau du respect réciproque que la générosité peut s’installer sans que jamais on ne devienne le dindon de la farce pour avoir offert la chaleur de son coeur.
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    Pour en savoir plus, voyez "Le Petit Journal" et sa rubrique "(4) Tarot" depuis 2010