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VIVIANE vous dévoile Les 26 arcanes du TAROT ... et répond à vos questions |
ACTUALITÉ : vos Questions/Réponses sont dans le trimestriel : “Le Journal de PiStar”. IMPORTANT. Pas de consultations sur ce site : il est entièrement consacré à un ENSEIGNEMENT GRATUIT. |
Dernière mise à jour : 31 décembre 2012 Copyright © 2010 / 2012 : Pistar |
Les toutes dernières nouvelles ~
Dimanche 30 mars 2025
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(1) Pourquoi le nombre de 22 cartes est-il incomplet ? |
Ce n'est pas un caprice que de tenter de voir comment fonctionnerait un tarot qui aurait 26 lames majeures. Trop d'étrangetés subsistent au niveau de ce nombre de 22 pour qu'on ne se pose pas la question : et si quatre lames avaient été passées à la trappe ?
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(2) “Dieu”, c’est 26 ? Alors, explorons le 13 + 9 + 4 = 26 |
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(3) Le "Fou/Sage" a le numéro XXII |
Quelques chercheurs lui attribuent le numéro d'ordre de XXI. Nous venons d'en parler au point précédent. Quelques autres chercheurs lui attribuent le numéro XXII. Je suis de ceux-là. Ce fut celui d'Oswald Wirth qui eut son heure de gloire il y a presque un siècle, et qui reste un "classique" très estimé. On a fait le parallèle entre ces 22 lames et les 22 lettres de l'alphabet hébreu, alors pourquoi ne pas numéroter les lames de 1 à 22 ? C'est cela qui parait logique plutôt que de se contenter de 21 et d'une lame que, finalement, on se demande où mettre. A moins qu'on ne revienne au 21 du "Iod-hê-Vav", le "Yaou" des Madianites dont parle le pharaon Seti I. Auquel - pour faire bonne mesure, on pourrait ajouter une étoile à 5 branches (l'émeraude qui tomba du front de Lucifer), composée du Fou et des quatre As. La lettre nécessaire pour désigner cette étoile est le "Hê", la lettre féminine par excellence. Et c'est ainsi qu'on bouclerait la boucle pour revenir au tétragramme : "Iod-hê-Vav-Hê".
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(4) Les lames du Tarot sont des icônes |
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(5) Les lames nous relient avec des dieux ou des maîtres spirituels qui prodiguent un enseignement |
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Vous avez déjà "Le Journal de PiStar" pour poser vos questions et y lire les réponses qui vous ont été faites. Vous y découvrez aussi celles des autres. Vous avez cet espace en plus pour découvrir un peu de tout : vos réflexions à propos d'un sujet, une histoire que vous avez envie de raconter et qui pourrait donner des idées aux autres... en bref du nouveau qui incite à la réflexion. |
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(A) L'Amoureux ? Et pourquoi pas l'Amoureuse ? (2010) |
Il y a quelques temps, je méditais sur mon triste sort de femme. Un peu morose, j 'ai tiré une carte et c'est l'Amoureux qui est sorti... soit un homme placé entre deux femmes. J'ai commencé par protester et par rechigner... C'était la première fois que cette image machiste me frappait de plein fouet. Puis je me détendis et traversai un grand moment de libération. J'ai éclaté de rire ! Il m'est devenu évident que je refuserai désormais d'être concernée par toutes ces querelles masculin-féminin. (2) Le classique jeu tordu du "faible" et du "fort". Maintenant, je laisse ces messieurs se débrouiller avec les femmes qui veulent encore jouer à ce jeu stupide : - moi homme, je suis le plus fort... et c'est donc moi qui choisis dans un parterre de belles fleurs. - eh bien, moi femme, il ne me reste plus que la ruse pour ne pas être écrasée. Si nécessaire, je n'hésiterai pas à vous mener par le bout du nez. Ma survie passera avant la vôtre puisque vous méprisez la mienne. (3) Moi, je joue à autre chose. Désormais - moi Fanny - j'attends qu'on raisonne sainement, comme dans certains tarots où on parle "des amoureux", ce qui signifie un homme et une femme à égalité. Je n'ai pas dit "semblables" ! J'ai dit "à égalité". Un accord (contrat) honorable et satisfaisant pour les deux personnes concernées ne peut être passé qu'entre égaux afin d'échanger honnêtement beaucoup de belles choses et s'aider quand c'est difficile.
(1) Tarot manipulé. Vous avez eu la sagesse de sortir d'un schéma millénaire d'inégalité entre les hommes et les femmes. Cela montre à quel point le Tarot a pu être revu et corrigé au cours des siècles. - Il est donc permis de se poser des questions sur sa forme originelle et sur le message qu'il transmettait alors. Reste que dans l'état où il se trouve actuellement, il est très riche en signification. Et - même incomplet, ou parfois "revu et corrigé" - le Tarot a encore beaucoup à nous apprendre. Il est très sain d'accepter plusieurs points de vue sur le Tarot. Avec "Amoureux/Amoureuse" nous venons à peine de commencer à explorer les conséquences d'une telle domination machiste. Nous pourrions même remonter jusqu'aux civilisations dites matriarcales... et qui étaient sans doute seulement des civilisations où la femme avait tout simplement sa place. Dépassons la carte VI-L'Amoureux et voyons ce qu'il en est pour le Mat (pas numéroté ou numéroté zéro ou encore numéroté XXII) (2) L'avenir de XXI-Le Monde, passe par un XXII Fou ou Sage. Si "XXI-Le Monde" veut avoir un avenir, il faut que "XXII-le Mat-la Maat" prenne la bonne option. Le Mat, c'est la Mort, la Maat, c'est la sagesse. Alors, faisons en sorte que cette carte ne soit pas le signe de la fin du monde mais de son renouveau. Tout simplement parce qu'il y aura suffisamment de personnes sages pour trouver ses solutions, et ainsi continuer l'histoire de l'humanité. (3) Notre avenir du point de vue symbolique. L'avenir du monde est de quitter LE Mat (mort) pour LA Maat (sagesse) : - d'utiliser le Mat pour nettoyer l'inutile, - afin de libérer la Maat de tous ces gravats et construire un nouveau monde sous le signe de la fraîcheur du coeur. Ainsi la boucle sera bouclée et la survie de l'Amoureux (actuellement Le Mat) passera bien par l'Amoureuse (LA Maat en devenir). |
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(B) Cessez de confondre amour avec sacrifice ! (2011) |
L'amour est essentiellement un sentiment, qui est coloré par la civilisation dans laquelle il s'épanouit... à moins qu'il n'y soit brimé. La carte de "VI-L'Amoureux" est typique à cet égard. On y parle des sentiments d'un homme pas d'une femme. C'est l'homme qui a l'initiative et pas la femme. Un homme a le choix entre plusieurs femmes, la femme en trop (suite aux guerres qui ont tué les hommes) n'a qu'à se soumettre car, vous le pensez bien, celle qui est rejetée est dite "mauvaise". Je suis sûre que l'amour n'est pas que cela... mais pour le rencontrer, cela doit être bien difficile ! — REPONSE. Tout ce que vous dites est douloureusement exact. Il y a cependant des remèdes. Le premier pas pour éjecter de votre entourage ces hommes qui ne vous conviennent pas (à moi non plus, d'ailleurs) est de considérer : (a) ce que - VOUS - vous REFUSEZ de faire. (b) ce que - VOUS - vous POUVEZ faire.
Commencez par ne plus faire de reproches aux hommes : - non pas parce qu'ils ne le méritent pas, - mais tout simplement par bon sens pratique. (2) Constat. La plupart du temps : - vous ne pouvez pas changer la situation extérieure - encore moins les gens qui y sont impliqués, - en revanche, vous pouvez choisir d'y aller, de ne pas y aller, ou de vous en retirer. (3) Exemples de choix. Exemple : il pleut. Vous ne pouvez rien y changer. Vous pouvez choisir de sortir ou de ne pas sortir. Si vous sortez, vous pouvez y aller tête nue (pas malin) ou de vous munir d'un parapluie. Si vous êtes déjà dehors, sans parapluie, vous pouvez vous obstiner à continuer ou vous abriter sous un porche... En amour, c'est un peu pareil.
Vous pouvez décider de ne pas vous marier, en disant : à quoi bon, les deux tiers des unions finissent par un divorce. — Oui, mais... Et les impôts, et les avantages sociaux, et l'héritage en cas de veuvage ? Vous trancherez en fonction du prix que vous attachez à votre liberté. On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. — Oui, mais c'est injuste ! Et alors ? Vous le savez bien que vous vivez dans une société injuste, que vous ne pouvez pas changer (quoi que puissent vous raconter les politiques). Donc cessez de gaspiller vos pensées et vos paroles et soyez pragmatique : choississez la solution la moins pire, à défaut de la meilleure. (2) Plus d'enfants ? Quatre constats sont à faire. - Aujourd'hui, ceux qui ont des enfants, c'est qu'ils l'ont bien voulu. Je ne parle pas des pays où la femme est esclave, je parle bien entendu de l'Occident. - Vous pouvez être en butte aux pressions de la famille. Dans ce cas, ne les voyez qu'aux fêtes importantes et refusez toute discussion sur le sujet. Sinon ? Menacez de ne plus venir. - Cette société transforme les enfants en monstres d'égoïsme et en tyrans à vie. Réfléchissez à deux fois avant de vouloir un enfant, car, dans trop de cas - c'est une condamnation à perpétuité = la durée de votre vie. - Si vous tenez absolument à jouer un rôle maternel, il y a quantité d'enfants qui ne demandent qu'un peu d'attention et d'affection. (3) Plus de sacrifices ? Il n'y a pas si longtemps, monsieur faisait ses études de médecine pendant que madame se contentait d'être infirmière afin de faire bouillir la marmite. 20 ans plus tard, monsieur divorçait pour une jeune et jolie fille ou pour une consoeur, médecin, elle. Vous aimeriez me voir hurler sur cet homme égoïste. Eh bien non. On sait très bien comment les peuples - comme les gens - sont vaincus : parce qu'ils se sont trahis eux-mêmes. Madame n'avait qu'à rester mademoiselle jusqu'à ce que tous deux aient obtenu leur diplôme de médecin. Aujourd'hui, ce sont les enfants qui exigent qu'on leur paie un appartement, une moto et tout ce qu'il faut pour poursuivre des études qui - souvent - ne mènent à rien. Tant pis pour les parents qui n'ont pas arrêté de se trahir eux-mêmes. Non, chère madame, vous ne vous êtes pas sacrifié pour l'autre : vous vous êtes réduite vous-même en esclavage. C'est vous qui avez commis sur vous-même cette mauvaise action. Etonnez-vous après que l'autre : - non seulement ne vous en soit pas reconnaissant (une mauvaise action reste un "péché", même quand d'autres en tirent profit), - mais aille trouver ailleurs quelqu'un qui ne respire pas l'odeur pourrie du sacrifice. (4) Espoir ! Mais comme c'est vous qui avez fait la mauvaise action, il vous reste un espoir : cesser de répéter sans cesse la même sottise. La reconquête de la liberté commence par ce que vous - désormais - allez refuser de faire et de refaire sans cesse.
- Votre passé est... du passé. C'est vous qui vous êtes mise dans la merde, même si d'autres vous ont complaisamment aidé parce qu'ils y trouvaient du profit. - Les autres ? Leur responsabilité dans les événements ne regarde qu'eux. De même que votre responsabilité ne regarde que vous. Quand on cesse de vouloir changer le monde, on récupère beaucoup de temps et d'énergie pour s'occuper ce que l'on peut changer : ses propres actions. - Quand vous pensez à une chose négative, demandez-vous : que puis-je faire à ce propos ? Ne répondez surtout pas "je ne peux rien faire", car c'est faux. Même dans les cas où vous ne pouvez rien faire matériellement, vous pouvez au moins faire quelque chose : penser à autre chose. Puis occupez-vous l'esprit en faisant quelque chose de positif, si petit que ce soit. (2) Rectifiez votre passé. Remontez dans le temps jusqu'au moment où les choses ont commencé à aller mal. C'est plus loin dans le temps que le moment où les choses ont commencé à se dégrader de façon visible : il vous faut remonter jusqu'à votre trahison à votre égard. Vous vous êtes trahie ? Et alors ? Le remède est de cesser de vous trahir. Et de faire aujourd'hui ce que vous auriez dû faire il y a 20 ans. Il n'est jamais trop tard pour entreprendre une vie nouvelle. Ce sera plus difficile, sans doute qu'il y a 20 ans, mais vous serez aidée à partir du moment où vous reprendrez le bon chemin, avec, en prime, une telle compréhension que vous ne recommencerez plus jamais la même sottise. |
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(D) Comprendre encore mieux l'amour. (2012) |
— REMARQUE. J'ai beaucoup aimé la série policière "Eve Dallas". Je trouve qu'on y parle intelligemment de l'amour. J'ai noté deux ou trois choses qui m'ont plu. — REPONSE. Et (moi Viviane), j'ai complété en notant soigneusement les références et en ajoutant quelques commentaires.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette série de livres, reportez-vous à la bibliographie 2011. Chaque ouvrage est une enquête policière indépendante et l'occasion de réfléchir sur un sujet de société. Bien que l'action se passe dans un futur proche - on commence en 2057 et on est en 2059 au N°30 - le contexte est très proche du nôtre et montre comment certains faits de société, actuellement émergeants, vont vraisemblablement évoluer.
On se demande souvent ce que peut être le sentiment amoureux quand il n'est pas une catastrophe glandulaire. Trop souvent, en effet, les gens confondent une sensation physique de désir sexuel avec l'amour. Cela leur sert d'excuse pour toutes sortes de sottises. (2) Attirance de l'âme. Voici quelques très jolies manières d'en parler dans quelques-uns des livres de la série "Eve Dallas". - (page 124 du n°14 - "Réunion du crime") : "Il lui tenait la main et elle n'osait pas se libérer de crainte d'être grossière. Il lui souriait avec tellement d'humour et de gentillesse qu'elle se sentait sur le point de tomber amoureuse". - (page 125 du même livre) : "Mira s'approcha de son mari pour lui reboutonner son gilet avec une telle tendresse qu'Eve se sentit encore plus importune que s'ils avaient échangé un baiser passionné". A propos de cette seconde citation, rendez vous compte à quel point notre civilisation tordue associe la honte à la vision de l'amour. (3) Attirance entre deux âmes PUIS attirance entre les deux corps que possèdent ces âmes. C'est cela, l'amour complet. Il commence par l'attirance de deux personnes (âmes) et se continue par l'attraction des corps. Ne vous y trompez pas, cela nécessite un niveau émotionnel élevé. Celui qui cultive le désespoir appellera à lui des forces destructrices. Ne parle-t-on pas de passions dévorantes ? Ce n'est pas autre chose qu'une entreprise de démolition et d'avilissement des âmes. Cela n'a rien de glorieux, même si on en fait des romans et des films bien noirs. Le cinéma indien - fleur bleue - a plus de santé morale que l'industrie du cinéma occidentale ! C'est de cette manière positive qu'a commencé le grand amour entre les deux héros principaux, Eve Dallas et Connors. C'est pourquoi leur grand amour trouve une expression magnifiquement passionnée et toujours revigorante dans l'expression physique de leur amour.
(1) Le vrai crime horrible consiste moins à tuer un corps qu'à dégrader lentement une âme. Ne nous leurrons pas, le crime horrible est moins un homicide que des accrocs ou blessures faites au quotidien à la sensibilité des adultes ou même des enfants. La mort, même résultat d'un assassinat, est quelque chose de clair et presque sans bavures. C'est le corps qui a été détruit. L'âme, elle, s'en va dans un monde sans doute meilleur. L'enfer est moins dans un autre monde que bien présent quoique tapi dans ce monde-ci où nous vivons au quotidien. Les pervers narcissiques = les oppresseurs qui ont l'air si "gentils" savent très bien transformer un quotidien sans histoires en une prison aux tortures invisibles. (2) L'amour est tout de même là. C'est une question de niveau émotionnel et de liberté. L'amour vrai survit aux cauchemars et aux poubelles. Mais il n'y reste pas. Un vrai amour ne peut atterrir que dans une vie propre et mise en ordre.
(1) Un bon travail. Bien payé ou pas, ce n'est pas la question, mais rapportant tout de même un minimum pour avoir une vie à l'aise, (2) De la passion pour ce que l'on fait. Cela concerne le travail professionnel, les hobbies, la manière de vivre au quotidien. (3) L'aptitude à communiquer. En général, on développe cette aptitude en débutant par l'activité professionnelle (et plus ensuite, si on veut que l'union soit durable). La volonté à communiquer aussi, ce qui implique de ne rien cacher d'important à l'autre. (4) La confiance dans l'autre et que l'autre le rende bien. Ce doit être réciproque. Cela repose sur la constatation que les deux sont réciproquement loyaux envers leur partenaire et font de leur mieux.
Et comment apparaît-on (homme ou femme) ? "La grâce habitait sa démarche, le paradis animait son regard, chacun de ses gestes évoquait amour et dignité" ("Paradis perdu", le beau poème de Milton, cité page 267 du n°20,"Sauvée du crime"). L'amour est le sentiment d'être proche, la dignité est le fait de respecter l'intégrité de l'autre si proche qu'on en soit. Il n'y a pas d'amour vrai sans respect scrupuleux l'un de l'autre. C’est sur ce terreau du respect réciproque que la générosité peut s’installer sans que jamais on ne devienne le dindon de la farce pour avoir offert la chaleur de son coeur. |
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