Le DRUIDISME d’une DRUIDESSE Viviane Le Moullec transmet son savoir et répond à vos questions |
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Dernière mise à jour : 27 mars 2012 Copyright © 2010 / 2012 : Pistar |
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(1) Avec le Druidisme, le quotidien peut cesser d’être banal. |
C'est quand la seconde précédente ressemble à la seconde suivante et quand hier ressemble à demain. Les machines ont une "vie" banale : rien de nouveau dans leur existence sinon de tomber en panne et d'être mises à la poubelle. Le Druidisme peut rendre chaque quotidien nouveau de deux manières : - chaque instant peut être à la fois vécu et observé. Vous êtes à la fois acteur et observateur de votre vie. - certains moments de l'année sont plus forts que d'autres. Cela introduit du rythme dans la vie.
(1) Le monde extérieur a tendance à être banal, et c'est dans la mesure où il l'est qu'il est rassurant. Nous sommes sûrs de pouvoir compter sur le fait que notre machine à laver se trouvera là demain, au même endroit, et que nous pourrons nous en servir sans presque y penser. (2) Nous avons un corps physique, qui est notre outil pour vivre dans le monde matériel. (a) Nous attendons de ce corps qu'il ne nous fasse pas de surprises = qu'il ne tombe pas malade. Par analogie avec une machine : tomber malade, c'est se mettre à mal fonctionner et tomber définitivement en panne, c'est mourir. - Notre corps peut être aussi comparé à un ordinateur. Nous attendons de lui qu'il soit fiable. Et qu'il ne lui prenne aucune fantaisie telle que de faire n'importe quoi ou de griller sa carte-mère. - Ce qui est intéressant, nouveau, créatif est ce que nous, nous faisons avec cet ordinateur. Nous avons droit à la fantaisie, à la nouveauté mais pas lui. NOUS, c'est vous, c'est moi, en bref, l'être spirituel qui est propriétaire du corps, qui l'investit à la naissance et qui le laisse au moment de la mort. (b) Pour faire fonctionner ce corps (= la bécane = l'ordinateur sans logiciels), nous avons précisément des logiciels et toute une collection de données que nous rangeons soigneusement dans la mémoire de l'ordinateur. Nous appelons cela "le mental". Ce qui met de la couleur sur le mental - et fait briller l'aura (autre nom du mental) comme un arc-en-ciel - ce sont les émotions que nous éprouvons à propos des données (des expériences) que nous avons engrangées. En bref, si nous voulons un corps fiable, qui soit sans surprise, donc "banal", en revanche, la plupart d'entre nous désirent une vie qui soit tout, sauf banale.
(1) Pour beaucoup de gens, le Druidisme est une nouveauté. Même si cette religion a fait partie du patrimoine des ancêtres, 2000 ans sont passés par là et on ne pense plus que d'une manière totalement centralisatrice. De même qu'il n'y a eu qu'un seul roi détenteur du pouvoir au temps de Louis XIV et, plus tard, une administration totalement centralisée avec Napoléon, un monothéisme n'admet pas l'existence d'autres divinités, entendez des maîtres de sagesse ayant atteint un niveau si spécial qu'il est "divin". Divin est un terme indo-européen qui signifie "briller de sa propre lumière" = être une étoile, un repère, un guide pour les autres. Il ne peut guère y avoir de nouveautés dans un monothéisme, sinon sous forme d'hérésies. C'est comme cela qu'on déclenche des guerres de religion, une spécialité monothéiste. (2) Un fidèle du Druidisme sait bien que les divinités sont multiples, les voies de réalisation aussi et que même si nous nous retrouvons tous sur le même sommet d'une montagne, ce sera en tant qu'individus ayant conservé leur originalité et leur personnalité. (3) C'est quand... - les esprits (= les êtres spirituels) sont interdits d'originalité, - les points de vue minoritaires sont taxés d'hérésie, donc souvent lourdement condamnés, ... que les gens se distraient avec de l'originalité pour le corps : tatouages, vêtement suivant une mode qui change à chaque saison... Pour nous, druides, c'est déjà bien assez qu'il faille changer de corps tous les siècles environ. Notre quête de la nouveauté se situe à deux niveaux : la quête spirituelle et tout ce qui est susceptible d'améliorer notre existence au quotidien. (4) Notre initiation - tout comme dans n'importe quel paganisme - met en valeur notre "nouveauté". - Chacun de nous est "nouveau" par rapport à son voisin ou à n'importe quel autre être spirituel. On pourrait aussi dire que chacun est un original par rapport aux autres, mais dire qu'il est "nouveau" confère à ce point de vue beaucoup de force, car c'est un "re-nouveau" par rapport aux monothéismes. - Rappelons que le monothéisme commence - selon la tradition d'Abraham - il y a 4000 ans en Mésopotamie. Et que c'est aussi à cette époque que commence l'Age de Fer, le Kali Yuga de la tradition de l'Inde, un âge de difficultés et d'oppression spirituelle, mais aussi de triomphe de la matière sur l'esprit. C'est à ce moment-là qu'a commencé la décadence de l'ancien idéal païen. Païen vient du grec "pêgê" = "source", au sens de "source (de sagesse) pour soi-même". Cette notion est très proche de celle de "divin", ce terme indo-européen qui signifie "briller de sa propre lumière". Il y a 4000 ans, les gens ont commencé à se perdre de vue, à oublier leur vraie nature. Ne sont donc restés qu'un petit nombre de personnes à l'ancienne mode = capables d'être des lumières pour elles-mêmes et pour les autres, de briller comme des soleils et d'éclairer le monde. (5) L'Ere du Verseau est l'opportunité pour que chacun retrouve sa propre lumière et redevienne "divin" = celui qui brille de sa propre lumière enfin retrouvée... ainsi que le rappelle le poète et visionnaire Alphonse de Lamartine (Ode pour Byron) : "Borné dans sa nature, infini dans ses voeux, l'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux". Pour les temps à venir, le second vers pourrait être traduit ainsi : "l'homme est un dieu tombé (il y a 4000 ans), qui va se ressouvenir des cieux (au Verseau = dès maintenant), et les cieux (nos amis de l'Espace) vont se ressouvenir de nous".
Avoir une existence bien remplie, qui soit pleine d'imprévus intéressants, nécessite une attitude d'esprit d'ouverture, telle qu'elle est cultivée par le Druidisme (mais pas seulement par lui, heureusement !). (1) Pour accueillir favorablement la nouveauté, il faut que le quotidien soit tranquille, donc qu'on n'ait pas à s'inquiéter de ce qu'on mangera demain. Les conseils qui sont donnés à la fin de la page "Alchimie" et qui concernent la stratégie restent d'autant plus d'actualité. Voyez aussi les quelques conseils que je vous donne dans la seconde partie de "Qui est Viviane ?". La première des conditions de la liberté (outre d'en vouloir) est de ne pas donner prise au chantage ou à la pression suscitée par les inquiétudes qu'on peut avoir concernant le lendemain. (2) Il faut avoir des amis, quelques-uns triés sur le volet, et ne pas passer son temps à lutter contre des ennemis et y dépenser toute son énergie. Vivez vos choix, soyez en accord avec vos proches, sinon, ce ne sont plus des proches mais des ennemis. Ayez le courage de leur attribuer ce statut d'ennemi - et d'en tirer les conséquences - et vous ne vous en porterez que mieux. (3) Résultat ? En suivant déjà ces deux préceptes, votre vie commencera... à être moins remplie. Vous en aurez retiré beaucoup de choses et de gens qui l'encombraient. La nouveauté est comme le bonheur, elle ne peut atterrir que s'il y a une piste d'atterrissage. Ce qui veut dire un espace suffisamment dégagé pour qu'elle puisse se poser sans encombre dans votre vie. |
(2) Harmoniser avec les rythmes de la nature : 8 rituels à célébrer tout au long de l’année. |
Nous avons aussi une période spéciale, entre le solstice d'hiver et le début de l'année civile : dix jours de festivités où on part de la célébration des "mères" (les dames de la nuit) pour arriver à celle des "hommes des bois" (sous l'égide de Kernunnos - qui porte le nom moderne de "saint Sylvestre"). Et entre le temps des dames (le solstice) et le temps des hommes (la saint Sylvestre), il y a le temps des enfants, qui correspond à la Nativité aujourd'hui.
De tous temps, les hommes ont aimé célébrer les temps forts de la nature et ainsi rendre grâce aux Grands Etres qui veillent sur nous et font que le ciel soit bleu, que la pluie arrose les plantes, que les fleurs embellissent le monde dans lequel nous vivons, que les fruits nous nourrissent... Chaque équinoxe et chaque solstice est ainsi célébré, inaugurant ainsi solennellement le début de chaque saison. Quatre autres fêtes intermédiaires sont aussi célébrées. Il est vraisemblable qu’autrefois elles avaient lieu au moment de la seconde pleine Lune suivant l’équinoxe ou le solstice. Depuis des siècles, ces fêtes intermédiaires ont lieu à dates fixes, en moyenne une quarantaine de jours après l’équinoxe ou le solstice.
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(3) Comment célébrer ces fêtes très simplement, à votre manière ? |
C'est le moment du renouveau de la nature. Nous aimons le Trèfle car cette plante, qu'on trouvait autrefois chez l'herboriste, soignait les vieux chagrins et rendait donc disponible pour regarder la vie d'une autre manière. Ensuite, qui rendait la vie différente, plus ensoleillée ? le Millepertuis qui fleurit lors du solstice d'été. Vous pouvez planter un petit Trèfle dans un pot si vous habitez un appartement et orner votre maison de fleurs. Ce sera une célébration très simple, à laquelle vous ajouterez un repas composé surtout de jeunes légumes.
Célébrez l'amour, faites-vous des petits cadeaux de toutes sortes. Et célébrez cela autour d'un repas gourmand et épicé.
C'est aussi la fêtes des amis... et maintenant des voisins. C'est le style pique-nique où chacun apporte sa spécialité. Si vous restez en famille, chacun - enfants compris, - aura eu à coeur d'apporter sa contribution au repas de fête. Et chacun se verra dûment félicité après dégustation !
On se réjouit de tout ce que la vie apporte et on en profite pour célébrer les ancêtres sans lesquels nous ne serions pas là. C'est le moment où on est en vacances et parfois même en voyage. Ce qui est à l'honneur sur la table de fête est donc une spécialité locale, qui sera donc exotique si on est à l'étranger.
C'est là qu'on remercie et récompense ceux qui se sont dévoués pour les autres. C'était la période où on offrait des livres aux enfants, aujourd'hui on se contente de manuels scolaires. Les enfants peuvent remercier leurs parents en leur offrant un cadeau ou... du temps pour les aider ! A On récolte ce qu'on a semé et on transforme ce qu'on a récolté. On a donc des repas élaborés. Au repas de fête figure de la viande et du vin, et aussi des grappes de raisin.
Autrefois, on mettait des lumières dans la nuit pour aider ceux qui voyagent : les voyageurs au sens ordinaire et aussi ceux qui vont et viennent entre le monde de l'incarnation et le monde de l'au-delà. Et pour que le vent n'éteigne pas la flamme, on la mettait à l'abri dans un potiron évidé, dont la chair avait servi à faire la soupe parfumée, d'un orange éclatant. Bien entendu, vous mangerez la soupe au potiron, relevée de cannelle et rendue onctueuse avec de la crème fraîche.
Le Gui, c'est la plante des dames, le Houx, la plante des messieurs. Vous ornerez votre maison avec ces deux plantes, vous mettrez une boule de Gui et de Houx pendue au-dessus de l'entrée de votre maison et vous vous embrasserez dessous. Vos repas de fête sous l'égide du Gui (et de la Lune) ont une dominante blanche et maritime. Quand ils sont sous l'égide du Houx ( et du Soleil), ils ont une dominante rouge et carnée : autrefois on y faisait honneur au gibier épicé.
C'est la fête chrétienne de la Chandeleur. Pour nous, c'est aussi la fêtes des lumières, alors nous ornons notre maison d'une quantité de toute petites lumières (les bougies chauffe-plat sont très commodes). Les crêpes représentent la pleine lune et non pas le soleil comme disent ceux qui veulent rejeter tout symbolisme féminin. Notre repas de fête est surtout composé de crêpes (salées et sucrées) et de pommes, crues ou cuites avec du miel, afin que la vie nous soit douce. Ce sont là des célébrations très simples, mais qui sont faciles à réaliser. Vous pourrez donc facilement consacrer ces quelques jours par an à vous reconnecter avec le rythme annuel de la Nature. |
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(4) On parle toujours des Druides, rarement des DRUIDESSES. |
Nos rituels calendaires ne peuvent avoir lieu que si les deux sexes sont représentés, tout simplement parce que c'est l'homme qui porte l'Epée et la femme qui tient la Coupe. Ces responsabilités ne sont pas interchangeables. et ce n'est qu'en temps de guerre qu'une femme peut ramasser l'épée tombée des mains de son mari mort et que le guerrier préparera la nourriture de ses enfants (et la sienne) si sa femme est morte. Nous vivons ce principe dans la vie quotidienne, non point en cantonnant l'homme aux travaux extérieurs et la femme aux travaux intérieurs mais en les réalisant sous la responsabilité de la personne adéquate. Par exemple, la cuisine relève plutôt de la femme, mais rien n'empêche un mari, un frère ou un père attentifs d'aider en cuisine la femme responsable de la nourriture. De même, si la déclaration d'impôts est du ressort de l'homme, rien n'empêche sa femme de lui proposer son aide pour la faire.
(1) Coupe et épée ont un double aspect. Certaines personnes (même dans la tradition druidique...) n'aiment pas les armes et pensent que l'épée est un symbole néfaste puisque représentant la guerre. C'est oublier l'aspect "épée de lumière" de l'arme. Par ailleurs, la coupe peut tout autant contenir le poison que le nectar et on en retrouve le symbole négatif dans la "coupe d'amertume" de la Franc-Maçonnerie. (2) Notre épée est l'Epée de Lumière, comme notre coupe est la Coupe d'Ambroisie. C'est l'épée qui fait l'homme et la coupe qui fait la femme. L'épée est puissance comme la coupe est sagesse. La sagesse sans la puissance ne sert à rien, c'est comme le droit sans la force, un discours vide. La puissance sans la sagesse dégénère rapidement en violence et détruit tout sur son passage. On voit bien où nous mène notre civilisation patriarcale, à la guerre atomique par excès d'épée. Un excès de "coupe" n'est pas meilleur car il mène à le veulerie et à la drogue. Après avoir mis sur nos tête la menace nucléaire qui vient d'un excès d'épée, la drogue rétablit un triste équilibre par le bas, celui de la coupe d'amertume...
(1) Nous honorons nos dieux et déesses qui sont nos sœurs et frères aînés. Les monothéismes du moins sous leurs formes ordinaires), ayant imposé un dieu masculin comme seule personne digne d'être honorée, nous ont conduits tout droit à oublier le côté féminin dans ce qui est divin. Il était donc inévitable que nous aboutissions à la guerre permanente. Cependant, une personne ou un groupe n'est vaincu que parce qu'il a manqué du courage et du sens de l'honneur à un moment donné. La décadence féminine spirituelle qu'est la drogue montre que les femmes sont aussi responsables de la décadence actuelle de l'Occident. (2) Constater ce qui ne va pas - et le réparer - est le premier pas vers la résurrection. Le travail spirituel quotidien contribue à ce que le monde cesse de se dégrader. Nous pratiquons nos rituels calendaires d'harmonisation avec le cosmos huit fois par an, c'est à dire aux équinoxes, solstices et à quatre moments intercalaires. Nous faisons aussi une Chaîne d'Union avec une Veille pour ceux qui en ont besoin... ou ceux qui, ayant bénéficié d'une aide, désirent à leur tour apporter leur énergie pour aider des personnes en difficulté.
Nous accordons de l'importance à la pratique de qualités humaines comme la dignité, l'éthique, l'honnêteté, l'honneur... qui sont communs aux deux sexes. Nous tenons pour spécialement précieux la pratique des qualités plus spécialement féminines ou masculines : - La femme observe, réunit les informations, les organise et enseigne, - l'homme ouvre le chemin, écarte les obstacles, défend ceux qui ont besoin de l'être. Une femme honore un homme qui accomplit ses vertus masculines et un homme rend hommage à une femme qui sait être une femme. Nous trouvons dommage que la réussite d'une femme passe par le fait qu'aujourd'hui elle doive battre les hommes à plate couture. Mais, il faut bien le reconnaître que - dans notre monde "qui marche sur la tête" - bien des femmes n'ont d'autre choix, pour survivre, que de pratiquer les vertus et techniques masculines.
Traiter tous les êtres spirituels de l'univers, en tant qu'êtres et non en tant que choses est une des attitudes les plus importantes du Druidisme. Nous ne nous laissons pas arrêter par l'enveloppe extérieure et tâchons de nous aiguiser chaque jour le regard (regard = épée) afin de voir l'être et de le comprendre (compréhension = coupe) quelles que soient les enveloppes qui cachent son identité véritable. Nous accordons la reconnaissance en tant que personne spirituelle à tous les êtres, quelle que soit la forme de son corps. Derrière le corps d'un humain, d'un loup, d'un chêne, se trouve un être spirituel. C'est là un des grands principes qui régissent cet univers matériel, habité par des êtres spirituels. Nous accordons aussi la reconnaissance à part entière aux êtres, quelle que soit leur sexe car nous savons que toute vie est régie par la loi du "Deux". Un être masculin est tout autant nécessaire à la vie qu'un être féminin. Nous autres païens, avons toujours accordé une dignité similaire à l'homme et à la femme, à la condition qu'ils qu'ils assument leurs devoirs spécifiques. A devoirs assumés, droits reconnus...
Si on mange des pommes-de-terre, encore faut-il les avoir achetées ! (1) L'un des grands problèmes de notre monde est qu'on y réclame des droits, sans penser un seul moment que n'ont des droits véritables que ceux qui assument leurs devoirs. Hommes comme femmes ont des droits équivalents mais pas les mêmes droits puisqu'ils n'ont pas les mêmes devoirs. - C'est l'accomplissement du devoir de la Coupe, donc de tout ce qui concerne la Sagesse, qui fait que la femme est une haute et noble femme. - C'est l'accomplissement du devoir de l'Epée, donc de tout ce qui touche à la Puissance, qui fait que l'homme est un haut et noble homme. (2) La puissance est l'objet de l'universel mépris des religions monothéistes : l'homme est faible, il n'y a que Dieu qui est puissant. Ce qu'on affecte de mépriser dégénère. La puissance s'est dégradée en violence. Or il faut une certaine puissance = une capacité de réaliser les choses par soi-même = l'aptitude à modifier les choses et à transformer le monde... pour assumer le côté "devoir" du binôme "Droit/Devoir".
(1) A chacun sa tâche. Quand un nouveau chemin doit être ouvert, symboliquement, c'est la femme qui tient la torche et c'est l'homme qui se sert de la hache, de la faux ou de tout instrument qui écartera les obstacles ou les détruira. C'est donc la femme qui voit au loin (par la voyance, par le savoir accumulé...) et qui guide l'homme vers le but à atteindre, tandis que l'homme examine comment suivre le meilleur chemin possible et à l'aide de quels instruments et outils cela sera réalisable. Autrefois, dans la vie quotidienne, si l'homme rapportait la nourriture brute sous forme de céréales, de fruits et légumes ou de gibier, c'était la femme qui transformait cette matière brute en éléments assimilables pour le corps humain. (2) Le monde celte, tant religieux que politique ou savant, ne pouvait concevoir un univers dont la moitié des membres aurait été déchu de sa dignité. Si on crée artificiellement un univers où les hommes et les femmes sont complètement séparés, dans l’univers d’hommes apparaîtront des hommes féminisés et dans le secteur des femmes des viragos prendront un triste pouvoir. C’est dans de tels mondes déshumanisés - parce qu’excluant un des sexes - que se font jour les perversions sexuelles. La vie, tant matérielle que spirituelle, ne peut s'exprimer authentiquement qu’à partir du moment où hommes et femmes peuvent coexister librement et œuvrer ensemble pour le plus grand bien de chacun.
(1) Un Druide ou une Druidesse est prêtre de son état. Il peut tendre une oreille attentive et offrir un cœur amical à celui ou à celle qui meurt à petit feu de n'être jamais écouté. Mais s'il ne faisait que cela, il ne serait pas très différent d'un psychiatre. Une Druidesse offre son attention féminine, toute de douceur, de tendresse, d'espace ouvert et de temps offert. Là où un Druide cherchera à résoudre un problème, une Druidesse soignera en amont, en amenant le cœur de la personne en détresse à s'ouvrir. C'est d'ailleurs la condition nécessaire pour que les problèmes ne se présentent plus de façon répétitive, que d'avoir le cœur attentif à la vie... C'est donc l'homme qui répare le problème et la femme qui fait qu'il ne se représente plus, parce qu'elle en aura fait disparaître la source. (2) Une Druidesse veille à tout ce qui a trait au foyer alors qu'un Druide s'occupe plutôt des choses extérieures. En ces temps où l'intimité, la maison, la famille éclatent et ne sont plus respectées, la druidesse se doit de rappeler à chacun l'importance de ces valeurs traditionnelle. Et non pas seulement à la femme, dont c'est la responsabilité directe, mais aussi à l'homme qui se doit d'aider la femme à rétablir un véritable foyer. Mais pour cela, il faut que tous deux ne se laissent pas prendre aux préjugés qui privilégient les valeurs extérieures et dénient toute valeur marchande au foyer. (3) Lors de la plupart des rituels, une Druidesse est précédée par un dignitaire portant l'épée. Une femme ne doit pas, rituellement, prendre une arme, non pas parce qu'elle n'en est pas capable, mais parce que cela n'est pas conforme à l'ordre spirituel. De même, un homme ne devrait pas s'occuper directement de nourriture. Mais en des temps où on bouffe n'importe quoi, dans n'importe quel infâme troquet, peu d'hommes accordent vraiment de l'importance à ce qui nourrit leur corps. Et pas seulement leur corps d'ailleurs.
Les valeurs du Druidisme ne peuvent être profondément comprises que si l'on rétablit quelques idées saines au départ. La femme ne sera respectée que si d'abord elle se respecte elle-même et défend la survie des valeurs féminines, de manière à ce que les valeurs masculines soient, elles aussi, rétablies. Ainsi aurons-nous peut être à nouveau un monde équilibré, avec des gens heureux d'y vivre. |
(5) La maison - la dame de la maison - l’homme du jardin |
Il nous reste donc notre "chez soi" ou notre "chez nous à deux" (avec ou sans enfants).
Il y a des subdivisions : - les travaux d'entretien de la maison, ce sont souvent les hommes qui les assurent (réparations, gros bricolage), - la décoration et les ornements sont plutôt du domaine de la femme. Au jardin, il y a : - le potager qui est plutôt du domaine de l'homme, - le jardin de fleurs qui est celui de la femme. Il n'y a pas de place noble et de tâche moins nobles, dans la maison comme au jardin. Il y a un but à atteindre, celui de vivre dans son petit domaine d'une manière harmonieuse et heureuse.
L'idéal serait de tendre vers une autosuffisance ppur les besoins basiques du quotidien. On le peut dans sa petite maison avec son jardin, tout en travaillant à la ville proche (à condition qu'il y ait des transports en commun). Je connais pas mal de gens dont le modeste potager leur fournit pourtant tomates, courgettes, salades, radis, carottes et citrouilles pour l'hiver. Un pommier fait de l'ombrage et assure des pommes pour toute la mauvaise saison. Des poiriers sont palissés le long du mur qui marque la limite avec les voisins. Deux ou trois bodleias ont poussé à toute allure et assurent des hampes fleuries tout l'été en attirant les papillons. Quand aux quelques rosiers, les roses y font les belles dès le mois de mai et - après le repos du mois d'août - reviennent se faire admirer dès septembre et jusqu'aux premières gelées. Bien entendu, il faut acheter le pain, l'huile, le riz et le miel, mais quand on a des légumes frais ou mis en pot par ses propres soins, on est assuré d'une nourriture saine et d'une autosuffisance partielle. Et quelle fierté pour un couple de pouvoir se dire : nous l'avons fait ensemble ! |
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(A) Pensez donc à votre survie personnelle ! (2010) |
Les grandes idées, en politique, c'est fini. Les destructeurs ont investi la politique et il ne reste plus qu'à : - se connecter via les réseaux parallèles pour avoir quelques idées... et quelques alliés, - songer à sa survie personnelle. Qu'en pensez-vous ? UN COMMENCEMENT DE RÉPONSE. Votre constat lapidaire recèle une grande vérité. Les structures trop grandes contiennent toutes en germe le fanatisme et la dictature. Aujourd'hui le mondialisme n'est pas autre chose que la dictature des pires prédateurs que l'humanité ait connu depuis longtemps. Nous rejouons - en nettement plus grandiose puisqu'à l'échelle mondiale - l'installation de l'empire romain et l'asservissement spirituel des peuples et de leurs spiritualités particulières. Revoyons la situation actuelle à la lumière du Druidisme.
On ne gouverne pas avec de "bons" sentiments ni avec des idées générales. Ce n'est là que du discours politique qui remplace les prêches des religions dévaluées, sans pour autant les améliorer. (1) Nos actuels politiques ne sont pas autre choses que les privilégiés de l'Ancien Régime. N'attendez pas d'eux qu'ils pensent à vous. Ils ne pensent qu'à se servir d'abord. Nous vivons en société et il faut admettre l'impôt (tel qu'il est actuellement conçu) comme une calamité qu'on ne peut éviter. Moyennant quoi, quand on ne se laisse pas bercer par n'importe quel discours lénifiant, il reste encore de vastes espaces de liberté. (2) Les associations défendant de grandes idées... ... sont moribondes ou complètement détournées de leur objet. Elles ne servent plus que les ambitions personnelles de leurs dirigeants. De temps en temps, on a vent d'un scandale financier... vite étouffé, comme en politique.
(1) L'autonomie, c'est le "UN" du Druidisme. Vous êtes un individu qui doit être indépendant le plus possible. Cela ne signifie pas égoïste, cela signifie respectueux de lui-même et donc des autres en tant qu'individus. Cela passe obligatoirement par l'indépendance économique. Toute personne qui dépend de ses parents ou de l'Etat pour payer sa vie matérielle n'est pas prêt pour l'avancement spirituel. Personne ne peut "sauver" les autres s'il ne s'est pas libéré lui-même. (2) Le Deux, c'est le couple. Ne renoncez à rien de ce qui est votre richesse personnelle pour constituer un couple. Celui qui se sacrifie est un lâche et celui qui accepte le sacrifice est un bourreau. On ne le dit jamais assez : mieux vaut être seul que mal accompagné. (1) Trouvez-vous quelques amis dont vous partagez les idées. FAITES des choses en commun et non pas du baratin. Achetez des "paniers bio" afin de bien vous nourrir. Faites des randonnées pour entretenir votre santé. Partagez vos compétences et rendez vous service mutuellement. Et surtout, faites-vous oublier des prédateurs officiels ! Par conséquent, ne vous lancez pas dans la constitution ed'une association déclarée en préfecture. Vivez comme si vous étiez dans un pays en guerre. Ne vous y trompez pas, c'est le cas. |
(B) Méditation et captation de l'énergie (2011) |
CAPTER L'ÉNERGIE de l'univers, c'est s'ouvrir afin de recevoir. MÉDITER, c'est se fermer à toute influence extérieure afin de s'occuper de ses petites affaires sans se faire influencer par qui ou quoi que ce soit.
(1) Méditation. La méditation est une activité SOLITAIRE : même si on est assis au milieu d'un groupe, on reste seul pour méditer, c'est-à-dire se percevoir puis réfléchir sur soi. On est tourné vers l'intérieur de soi. C'est une activité très intéressante, qui permet de se déconnecter de l'influence d'un groupe bien délétère : "la pensée conforme". La méditation requiert tout de même qu'on ait quelques réserves d'énergie afin de ne pas devoir s'interrompre fréquemment pour se reposer. Il faut donc avoir ses batteries chargées ! Pour disposer d'une réserve d'énergie, il faut l'avoir engrangée, ce qui nous mène directement au point suivant. (2) Captation de l'énergie. Capter l'énergie de l'univers, c'est comme "respirer" cette énergie. On est en état de réception, ouvert à ce qui vient vers nous. Capter l'énergie de l'univers peut se faire seul, mais c'est TELLEMENT MIEUX EN GROUPE, à condition de s'être trouvé un groupe sympathique, bien entendu. (3) Pas de mélange. Il ne faut pas mélanger les deux pratiques, c'est-à-dire vouloir les faire ensemble. C'est comme le plat principal et le dessert : vous les mangez successivement !
Quand on médite, on est en CIRCUIT FERMÉ. On est donc seul avec soi-même. Quand on se branche pour capter l'énergie de l'univers, il y a l'amorce d'un GROUPE, tout simplement parce qu'il y a VOUS et qu'il y a l'UNIVERS. Je suis bien d'accord pour dire que "ce n'est pas si simple", mais c'est une excellente base pour commencer.
(1) C'est "se mettre en réception" (et donc arrêter de penser). Pour recevoir de l'énergie, ce qui est efficace : - c'est se brancher pour recevoir (de préférence ensemble) - (einstellen chez Bruno Groning), - pas être ensemble à travailler sur soi chacun dans son coin (méditation). Pour recevoir, il faut être disposé à recevoir. Il faut donc "appeler" l'énergie. Sinon, elle ne fait que passer autour de nous, ce qui ne nous fait donc ni chaud, ni froid... Pour comprendre ce qu'il se passe, nous devons prendre conscience que nous vivons dans un univers à deux pôles. C'est ce que nous allons voir dans le point suivant. (2) Un univers à deux pôles. Nous vivons dans un univers où les choses vont par paires. Par exemple, on ne peut recevoir de l'énergie qui si on se met en position de la recevoir, de l'attirer à soi par une DEMANDE. C'est comme un aimant qui attire les métaux ferreux à lui : plus il est puissant, plus il les retient fortement. Un groupe est un aimant plus puissant qu'une personne toute seule. Une DEMANDE n'a rien à voir avec du blabla, du genre : "je demande, mais je ne reçois rien". Vous n'avez rien demandé si vous vous êtes borné à simplement penser à demander. Pour demander, il faut FAIRE la demande. (3) Se mettre en position physique "OUVERTE" pour capter l'énergie de l'univers. Pour recevoir de l'énergie de l'univers, il faut se mettre en position PHYSIQUE de la recevoir. Une tradition parsie, une autre qui se réfère à l'Egypte... dit ceci quant à la position à adopter : - S'asseoir ou se mettre debout, les pieds ancrés au sol et les mains tournées vers le ciel. - Ni les mains, ni les pieds ne doivent se toucher, sinon vous fermez le circuit et… vous avez un court-circuit. - Le corps humain est comme une prise de courant, il y a un pôle positif (en général, c'est le côté droit) et le pôle négatif (en général, c'est le côté gauche. "Négatif" n'a rien de négatif au sens moral du terme. Rappelez-vous que l'électricité est d'abord un mouvement d'électrons et que les électrons ont une charge dire "négative". Vouloir capter les jambes croisées, comme en position du lotus, ou les mains jointes, comme dans une prière chrétienne, est s'exposer au court-jus. Vu ? (4) COMPARAISON : la position habituelle pour méditer requiert qu'on se ferme aux influences extérieures. En Inde, on se met en "position du lotus" : on croise les jambes et on unit ses mains en les posant l'une sur l'autre. On ferme les fenêtres pour n'être dérangé par personne. Et voilà pourquoi il ne faut pas tout mélanger !
Vous voyez maintenant que capter à plusieurs l'énergie de l'univers est plus efficace que seul. - Faites-le seul, et vous recevrez de l'énergie à la mesure du champ magnétique que vous êtes capable de produire pour attirer cette énergie à vous. - Faites-le à deux, et votre capacité à recevoir se multipliera par 4 (2 x 2). Et le résultat sera un champ de réception de "4 unités". - Faites-le à trois et votre capacité à recevoir se multipliera par 9 (3 x 3). Et le résultat sera un champ de réception de "9 unités". - C'est la puissance du champ d'attraction qui attire l'énergie. L'univers a des ressources infinies (par rapport à notre échelle), donc plus nous serons en capacité de recevoir, mieux nous nous porterons. Et voilà pourquoi il est plus efficace d'être plusieurs.
La question de la puissance du groupe n'est pas nouvelle. Le Français Gustave le Bon l'a étudiée dans un livre qui reste la référence en la matière : "Psychologie des foules" (dans les années 1920). Les grands dictateurs en ont fait leur ouvrage de chevet (Hitler, Mussolini) les moins grands aussi. Voilà qui explique pourquoi cet ouvrage a été poussé dans l'ombre : les malveillants qui empoisonnent le monde ne veulent pas que les gens comprennent que les groupes efficaces, cela existe. Et que certains peuvent être orientés vers le bien. Jacques Bergier a fait des recherches sur ce qu'il appelait les "centrales d'énergie". Jetez donc un coup d'oeil à cet inusable chef d'oeuvre produit avec son co-auteur Louis Pauwels : "Le matin des magiciens" (1961).
Vous n'avez besoin de personne pour capter l'énergie de l'univers, même si c'est plus efficace à plusieurs. Suivez donc les quelques conseils pratiques qui vous ont déjà été donnés sur la manière de vous y prendre, captez régulièrement, sans vous décourager, même si, au début, vous ne sentez rien... et vous vous retrouverez progressivement avec de quoi aborder la vie avec beaucoup plus de résistance et donc d'optimisme. Pour vous aider à capter convenablement l'énergie de l'univers, voici un récapitulatif pratique dans le point suivant.`
(1) Rendez-vous quotidien. Vous déjeunez et dînez à heures fixes ? Ayez votre propre rendez-vous quotidien, sans en être esclave, tout de même. (2) 5 minutes. Commencez par 5 minutes. Pas plus. Non point que cela soit dangereux, mais parce qu'il faut vous éviter une attente anxieuse quand rien ne semble se passer. (3) Position assise. - Asseyez-vous à l'européenne, mais que ce soit dans un siège confortable et suffisamment bas pour que vos pieds soient installés sur le sol et vos cuisses à l'horizontale ou même avec les genoux légèrement surélevés par rapport à votre arrière-train. Les chaises modernes sont bien trop hautes pour la moyenne des gens. - Vos mains ouvertes doivent être posées au repos sur vos cuisses, (les doigts sont légèrement repliés), paumes vers le haut. - Le dos doit être aussi droit que possible, mais sans tension. - Vos jambes et vos mains ne doivent pas se toucher, sinon c'est le court-circuit. Ce n'est pas vraiment grave, mais cela vous empêche de capter l'énergie. Rappelons que méditer se fait souvent en position de lotus, jambes croisées et mains en contact l'une avec l'autre, dans le but de se fermer aux influences extérieures. On n'est donc pas en train de s'ouvrir à l'univers. Alors, ne mélangeons pas les deux. (4) Position debout ? C'est possible aussi. Ainsi, vous pouvez capter l'énergie de l'univers en vous rendant à pied à votre travail. Mais comme la marche requiert de l'attention de votre part, mieux vaut commencer par capter l'énergie en position assise. (5) Saisissez toutes les occasions de capter l'énergie de l'univers. Au cours d'une journée, nous avons d'innombrables petits temps morts, de l'ordre d'une minute. Profitez-en pour vous faire une petite gourmandise ! |
(C) Champs magnétiques et champ de conscience (2011) |
Ces notions vont vous être expliquées en détail, mais définissons déjà rapidement ce dont il est question. - ALTÉRÉ. Tout d'abord, faisons la peau à cette traduction idiote de l'anglais "altered", qui veut dire DIFFÉRENT, et non pas "altéré", qui, en français veut dire assoiffé, ou bousillé. Ne me dites pas que c'est une erreur de traduction, c'est tout simplement de la malveillance. - CHAMP MAGNÉTIQUE. Le corps est un système utilisant de l'électricité, il est donc entouré d'un champ magnétique. Quand vous pensez, vous utilisez l'influx électrique pour communiquer avec votre corps et vous modifiez donc votre champ magnétique. - CHAMP DE CONSCIENCE. C'est aussi loin que votre regard peut se porter. Et, quand vous avez des perceptions dites paranormales, c'est aussi loin que votre regard spirituel (ou vos sensations) peut se porter.
Un courant électrique peut - ou non - transporter des informations. C'est comme les nacelles accrochées au câble du téléphérique : elles peuvent être pleines ou vides. Si vous êtes à flanc de montagne, vous pouvez regarder uniquement à vos pieds ou de temps à autre jeter un coup d'oeil tout autour de vous. Vous pouvez même regarder attentivement le téléphérique et - avec de bons yeux - reconnaître certaines des personnes transportées. Selon l'étendue de votre regard, vous êtes donc conscient de plus ou moins de choses.
(1) Dans la vie de tous les jours. Vous êtes un être humain, c'est-à-dire un être spirituel aux commandes (plus ou moins) d'un corps. Dans la vie ordinaire, votre champ de conscience se définit par la distance à laquelle porte votre regard. Vous êtes conscient de ce qu'il se passe dans cet espace parce que vous le voyez. Depuis la venue du téléphone, le champ de conscience s'est étendu à la portée dudit téléphone : ainsi quand vous êtes en conversation avec votre soeur, vous êtes conscient d'une partie de ce qu'il se passe à l'autre bout du fil. (2) Champ de conscience "altéré". Rappelons que "altéré" est - dans ce contexte - une des plus stupides traductions que je connaisse pour "différent". En français, nous avons le mot "altérité" pour parler de ce qui est différent, nous avons aussi hélas son voisin "altéré" pour dire assoiffé mais aussi abîmé. Le champ de conscience "différent", c'est par exemple quand vous sortez de votre corps en rêve et que vous voyez ou prenez conscience de choses et de gens invisibles à vos yeux de chair. C'est aussi, quand, à l'état d'éveil, vous ressentez ce que pense ou vit un être cher à l'autre bout du monde. Le champ de conscience "différent" est en général plus étendu (en espace) que celui de la vie ordinaire. Mais il peut aussi être à la fois plus petit et plus précis, comme le serait un microscope quand on entre par exemple en communication avec des cellules de son corps.
(1) Extension du champ : fluctuante. L'extension du champ de conscience, c'est tout simplement le fait : - (a) d'être progressivement de plus en plus conscient de tout ce qu'il se passe dans sa tête et dans son corps, - (b) et en plus, de devenir de plus en plus conscient de la même chose pour une ou plusieurs personnes. En général cette expansion n'est pas un état que nous avons en permanence. Notre "regard" se replie parfois sur nous-même, puis se porte à nouveau au delà de nous-même. Cependant, l'espace garde des traces de nos incursions au loin et donc nous aide quand nous regardons à nouveau au loin. (2) Voyant et champ de conscience. Un voyant, c'est simplement quelqu'un qui a un champ de conscience possible plus étendu que la plupart des gens. Il a l'habitude de faire des incursions au loin et donc vous rapporte des informations.
(1) Tout ceci n'est pas du blabla abstrait, c'est une réalité... bien réelle ! Beaucoup de gens parlent de symbolisme, de trucs qui ne seraient que dans notre tête. Ceux-là sont très repliés sur eux-mêmes et ne voient même pas ce qu'il se passe à l'extérieur de leur coque bien solide = leur champ magnétique si protecteur qu'ils en ont fait une prison. Leurs discours ne sont donc que du baratin intellectuel, sans énergie pour en faire quelque chose puisque les émotions sont quasiment au niveau du coma. Leur batterie est presque à plat et l'ordinateur annonce "vous fonctionnez sur votre réserve d'énergie". La réserve d'énergie, c'est celle du corps qui maintient en vie les fonctions vitales. Si on veut avoir un peu plus d'énergie, il faut s'arranger pour réveiller ses émotions, y compris celle du chagrin qui fait bouger les choses. Mieux vaut pleurer un bon coup que rester affalé comme un zombi sous l'effet des tranquillisants. (2) Ce peut être un choc que de regarder la réalité en face. C'est pourquoi on peut être amené à se replier sur soi-même. Le choc induit un état de coma local. Il ne faut pas rester avec ce choc qui bloque les échanges avec le monde extérieur. Il faut en parler... à quelqu'un qui écoute vraiment. Ou s'il n'y a aucune oreille compatissante à proximité, on peut se mettre une belle musique et pleurer un grand coup. Cela ira mieux après car le courant électrique se remettra à circuler et les champs magnétiques recommenceront à échanger des informations. (3) Le rôle du voyant ? Il prépare à recevoir progressivement la réalité. Quand on a une idée de ce qui est en route, pour soi comme pour d'autres, on est prévenu. On ne subira pas le choc de la réalité de plein fouet, on aura déjà une idée de ce qui est le mieux à faire. Et cela est valable pour le difficile comme pour l'agréable ! (4) Le rôle d'un égrégore, tel que le DRUIDISME. Quand on fait partie d'un groupe druidique, si petit qu'il soit, on est relié au trésor énergétique que les druides des temps passés ont constitué pour ceux qui viendraient après eux. Si votre groupe est vraiment très petit et débutant, ou même si vous êtes seul, simplement passionné par le Druidisme et apprenant tout ce que vous pouvez par vous-même... alors vous n'êtes pas complètement seul. Mais il ne suffit pas de rêver à une aide, il faut FAIRE quelque chose. Alors, mettez-vous en situation de captation de l'énergie, puis envoyez un "mail spirituel", disant que vous aimeriez être connecté à l'égrégore du Druidisme. Soyez ouvert et à l'affût de tout mouvement dans votre ressenti. Dès qu'il s'est passé quelque chose - si infime que ce soit - c'est que vous avez reçu une réponse par l'Internet spirituel. Et si le "si infime" est un mouvement d'impatience de votre part, c'est déjà un mouvement, donc un commencement de réponse. Alors, soyez très poli et renvoyez un message avec simplement "merci" et occupez-vous de votre vie quotidienne. Faites cela une fois par jour, pas plus ! C'est vous qui avez les oreilles un peu encombrées, pas eux qui sont sourds ! |
(D) Fêtes druidiques : leurs liens avec le Soleil et la Lune. (2012) |
Les fêtes calendaires druidiques sont pourtant reliées au ciel. Voyons cela.
Une fête calendaire, c’est une fête dont la célébration est reliée au calendrier. Faire une cérémonie lors du printemps, c’est célébrer une fête calendaire. Les dates des fêtes d’équinoxe ou de solstice sont faciles à calculer car nous avons (même si la plupart des gens l’ont oublié) un calendrier solaire. Chaque année, elles reviennent à date fixe, même si elles ont un décalage de quelques heures. Les autres fêtes, qui sont calquées sur le cycle lunaire : - ont des dates plus variables, qui peuvent aller jusqu’à près d’un mois, - sont un peu plus compliquées à calculer, étant donné que notre calendrier de référence est solaire. Mais, rassurez-vous, c’est très faisable ! Surtout avec les explications minutieuses qui suivent.
Les 8 fêtes calendaires forment une roue qui revient (maintenant) aux mêmes dates chaque année. Elle rythment donc notre vécu du temps. Les dates indiquées sont les dates astronomiques, mais il est évident que, pour tenir compte de la vie moderne, elles sont célébrées le samedi ou le dimanche le plus proche de cette date. Cependant, vous pouvez marquer le coup en célébrant une “mini-fête” chez vous, à la date exacte indiquée. Voici la liste de ces célébrations calendaires. (1) Equinoxe de Printemps (journée du 21 mars). C’est la Fête du Trèfle, qui répare les vieux chagrins et redonne de l’espoir. (2) Beltaine (nuit du 30 avril au 1er mai). C’est la Fête de l’Amour. Cette fête a été christianisée en “fête des fiancés”, qui, comme la Vierge Marie, devaient s’abstenir de toute sexualité, alors que la Beltaine était une fête qui célébrait l’union de l’homme et de la femme. Aujourd’hui, le 1er mai est surtout connu pour être la fête du travail (où on ne travaille pas) et le jour où on offre du muguet à la femme (aux femmes) qu’on aime beaucoup. Cette coutume date de Charles VII. C’était un geste de courtoisie tendre de la part d’un homme envers une femme particulièrement aimée ou appréciée. (3) Solstice d’Eté (journée du 21 juin). C’est la Fête du Feu. On célèbre la joie d’être tous ensemble, à remercier et honorer la forêt et les vergers, avec tout ce qu’ils nous offrent pour embellir notre vie quotidienne. (4) Lugnasad (journée + soirée du 4 août). C’est la Fête des Moissons. Son intitulé est explicite : on est tellement content d’avoir rempli ses greniers pour assurer la base de la nourriture pour l’année à venir, qu’on le dit, qu’on le célèbre et qu’on le partage ! C’était donc la période des grandes foires. (5) Equinoxe d’Automne (journée du 23 septembre). C’est la Fête du Chêne. Ceux qui ont aidé leur communauté sont récompensés par des remerciement officiels. (6) Samain (nuit du 30 octobre au 1er novembre). La Fête des Morts ? Certes, mais on devrait plutôt dire des “éternels vivants”. La porte entre les mondes s’entrouvre et on peut communiquer avec ses ancêtres. (7) Solstice d’Hiver (journée du 21 décembre, qui se prolonge jusqu'au 1er de l'An). C’est la Fête du “Gui + Houx”. C’est un mariage magique, que l’union de ces deux plantes au cœur de l’hiver. Et la mise en valeur que l’amour – vrai – est éternel. (8) Imbolc (soirée du 2 février). C’est la Fête de la Pomme, ou fête de la connaissance. Les druidesses offrent des pommes à tous ceux qui ont décidé d’apprendre toujours plus afin de faire des progrès sur le chemin de la vie.
(1) Fêtes SOLAIRES. Les 4 fêtes solaires sont celles des équinoxes et des solstices. Astronomiquement, elles sont faciles à calculer et reviennent donc exactement au même moment astronomique chaque année puisque notre CALENDRIER CIVIL est un calendrier SOLAIRE. Ce calendrier solaire est la norme mondiale pour tout ce qui a trait au monde matériel et civil (ou militaire). En revanche, pour tout ce qui a trait au monde religieux, le calendrier est souvent lunaire, comme c’est le cas chez les juifs et les musulmans. (2) Fêtes LUNAIRES. Rappelons que ces fêtes lunaires sont les “Fêtes intermédiaires”. Intermédiaires à quoi ? Aux fêtes solaires des équinoxes et des solstices. Reportez-vous au point précédent : les fêtes solaires ont un numéro impair et les fêtes lunaires ont un numéro pair. Voici, à titre de rappel, ces fêtes lunaires, dites aussi “intermédiaires”. - Beltaine : nuit du 30 avril au 1er mai (n°2). - Lugnasad : journée + soirée du 4 août (n°4). - Samain : nuit du 30 octobre au 1er novembre (n°6). - Imbolc : soirée du 2 février (n°8).
Les gens des villes n’ont plus le réflexe de lever les yeux pour se mettre en rapport avec les étoiles, et surtout avec la Lune. Les calculs pour se mettre en phase avec la Lune n’en paraissent que plus ardus. Nous allons tout de même persévérer et vous aider à comprendre tout cela. (1) Difficulté du contact et donc difficultés pour la définition astronomique des fêtes lunaires. En Occident, nous avons perdu le contact avec la Lune. Et cela fait 2000 ans d’oubli avec une religion – le Christianisme – qui déteste la Lune et les femmes, car cela va de pair. Le fait que des responsables chrétiens affirment aimer les femmes est du même ordre que “j’aime ce que j’ai dans mon assiette” : elles me rendent service quand… elles sont à leur place, donc à mon service. Ne croyez pas que le Bouddhisme fasse mieux. Leur but avoué est de ne plus s’incarner certes, mais avant, c’est d’obtenir une réincarnation masculine, car, selon eux, ce serait la seule susceptible de conduire à l’illumination. Par conséquent, savoir d’instinct retrouver des moments et des dates lunaires est devenu étranger et même incompréhensible pour la plupart des gens. Seules quelques femmes en sont encore conscientes dans leur corps quand les ovulations et donc les règles reviennent juste après la pleine lune. Autant dire des exceptions car nos corps ne sont plus calés sur ce rythme naturel. (2) Comment calculer des fêtes lunaires en général ? Comme le principe de ces fêtes est qu’elles soient calées sur la Lune et que la Lune est changeante… il s’en suit que ces fêtes ont des dates variables. Pour ceux qui ne connaissent pas bien ces questions, rappelez-vous que Pâques change chaque année. Pourquoi ? Parce que sa définition calendaire est : “Le dimanche qui suit la pleine lune, qui suit l’équinoxe de printemps”. Ouf ! En décodé : - Il faut repérer l’équinoxe de printemps. C’est facile, c’est un moment fixe avec sa définition astronomique qui est : le moment exact où le soleil entre dans le Bélier (sur la roue du zodiaque). Le soleil fait cette entrée en principe toujours le 21 mars, à une heure, minute, seconde très précise. - Ensuite, il faut repérer la pleine lune qui suit l’équinoxe. Cela aussi est facile (relativement) à calculer astronomiquement. Cette pleine lune peut se situer à n’importe quelle date, dans les 28 jours qui suivent l’équinoxe. C’est pourquoi Pâques est une fête aussi variable ! Et comme certaines fêtes chrétiennes sont calées sur Pâques, elles sont aussi très décalées dans le temps, selon les années. - Enfin, il faut repérer le dimanche qui suit cette pleine lune. Ce qui est facile puisque l’ordre des jours de la semaine est immuable.
Avant même de les calculer, il faut en définir la DATE LUNAIRE. Et c’est là que les avis divergent. (1) D’abord, il y a ceux qui ont résolu le problème en assignant une date fixe au fêtes lunaires, se calquant ainsi sur un mode de calcul solaire. La tentation de simplifier de cette manière est grande parce que commode, puisque notre calendrier civil est – rappelons-le – un calendrier solaire. En tout cas, le résultat est là : presque tous les collèges druidiques célèbrent leurs fêtes religieuses aux dates fixes indiquées par l’habitude, avec juste une petite adaptation due au monde moderne (comme pour les fêtes solaires) : le samedi ou le dimanche le plus proche de la date en question. (2) Pas de hasard ! Mais ces dates ne sont pas tombées là par hasard, elles ont eu, en amont, une définition astronomique bien à elles. Nous allons donc étudier cela dans les points suivants.
(1) Fêtes lunaires et PLEINE LUNE. Le moment où la Lune se fait le plus remarquer est la PLEINE LUNE. Mais quelle pleine lune ? Dans un souci d’équilibre (avoir une date qui soit le plus possible intermédiaire, donc située à peu près à même distance temporelle entre le solstice et l’équinoxe, ou l’inverse) on a choisi : “la SECONDE PLEINE LUNE qui suit l’équinoxe ou le solstice”. Mêmes avantages que pour la Pâque juive ou chrétienne : la définition astronomique est claire, mais sa date est variable et même très variable. (2) Fêtes lunaires et PHASES de la LUNE. Il y a un autre élément qui joue un rôle important. La Lune est variable, elle a donc des phases : premier quartier, pleine lune, dernier quartier, lune noire (invisible). De cela, il faudrait aussi tenir compte, d’autant plus qu’on peut faire le rapprochement suivant. - Premier quartier : Beltaine (nuit du 30 avril au 1er mai). - Pleine Lune : Lugnasad (journée + soirée du 4 août). - Dernier quartier : Samain (nuit du 30 octobre au 1er novembre). - Lune Noire : Imbolc (soirée du 2 février). La définition astronomique pourrait être alors : “la phase de la lune en rapport symbolique avec la fête, qui soit la seconde qui se produise après le solstice ou l’équinoxe de référence”. Ouf ! Vous n’avez pas plus simple ? Si, et nous allons voir cela au point suivant. Même si la rigueur astronomique est moins présente, cette simplification rendra la vie plus facile, car il faut continuer à tenir compte que tous nos faits et gestes sont rythmés par notre calendrier civil, de référence mondiale de surcroît, et qui est – rappelons-le - un calendrier exclusivement solaire.
(1) Fêtes lunaires : un compromis sur les dates. Vous commencez par repérer la date du calendrier à laquelle se situe chaque année la fête intermédiaire. Puis vous cherchez : - la pleine lune la plus proche (si vous avez choisi de vous repérer à la pleine lune), - la date de la phase lunaire correspondante la plus proche (si vous avez opté pour le calcul d’après des phases). Pour ceux qui veulent se caler le plus possible sur une date proche de la date de référence, ils choisiront la phase lunaire (quelle qu’elle soit) qui est la plus proche, afin de bénéficier d’un influx lunaire accru. (2) Un exemple de calcul en fonction des différentes options. Exemple pour la prochaine BELTAINE, celle du 1er MAI 2012. - Date de référence : nuit du 30 avril + matin du 1er mai 2012. - La phase lunaire la plus proche se situe le 29 avril avec un premier quartier vers midi (heure française). Il est très recommandé de choisir cette date, d’autant plus que c’est celle d’un dimanche : on bénéficiera de l’influx juvénile du premier quartier et on pourra ainsi se “rajeunir” physiquement et spirituellement. - Est-ce que la date du dimanche 6 mai conviendrait elle aussi ? Certes, mais elle est un peu plus éloignée du 1er mai et la pleine lune risque de bousculer beaucoup de choses sur le plan émotionnel concernant les relations entre les sexes. Vous voyez que, quand on commence à tenir compte de la Lune pour choisir la date de célébration, on enrichit consciemment son vécu.
(1) Pour ceux que tous ces calculs rebutent… ou qui ne ressentent pas les influx lunaires… La quasi-totalité des hommes ne ressentent pas les influx lunaires. Ils sont donc indifférents à ces subtilités. C’est sans doute dommage pour eux, car il se pourrait que leur vitalité en soit amoindrie : après tout, en moyenne, il vivent moins longtemps que les femmes. Les femmes, elles, trouvent des avantages à être calées sur un calendrier lunaire, ou du moins à un calendrier qui tienne compte de la lune. Comme les hommes sont encore majoritaires dans les mouvements druidiques (ou bien sont aux postes de commande)… il reste donc, comme option facile, de simplement célébrer les fêtes intermédiaires aux dates fixes, calées sur le calendrier solaire. Et qui sont celles dont vous avez l’habitude. (2) Et pour ceux qui aimeraient bien se rapprocher de la Lune… mais sans se prendre la tête ? Voici une estimation des différents influx et les conseils ou choix que vous pourrez faire. - Pour commencer, célébrez la fête en groupe à la date qui conviendra le mieux à tout le monde, et qui est, traditionnellement, le samedi ou le dimanche le plus proche des dates “solaires” habituelles. - Ensuite, faites une célébration privée et même informelle, simplement en vous “branchant” sur les flux de l’univers, au moment qui va vous être indiqué ci-après (calculs pour l’année 2012 et début 2013).
(1) BELTAINE 2012. Nous reprenons l’exemple déjà cité afin de ne pas vous obliger à chercher où ça se trouve. Date de référence : mardi 1er mai 2012. La phase lunaire la plus proche se situe le 29 avril avec un premier quartier vers midi (heure française). Il est très recommandé de choisir cette date d’autant plus que c’est celle d’un dimanche : on bénéficiera de l’influx juvénile du premier quartier et on pourra ainsi se “rajeunir” physiquement et spirituellement. (2) LUGNASAD 2012. Date de référence : samedi 4 août 2012. Cela tombe bien, diront ceux qui veulent faire simple, c’est un week end! La phase lunaire la plus proche est la pleine lune du 2 août à environ 5h du main, soit dans la nuit du jeudi au vendredi. Pas la peine de chercher plus loin, la journée du 4 août est la journée idéale, d’autant plus que cette phase de la lune est celle de Lugnasad. Alors, goûtez pleinement tous les plaisir de la vie et rendez le maximum de gens heureux autour de vous : ce sera un bon investissement spirituel. Mais ne vous laissez pas pour autant marcher sur les pieds, car là vous auriez tout faux : votre propre bonheur doit être votre point de départ. (3) SAMAIN 2012. Date de référence : nuit du mercredi 30 octobre au jeudi 1er novembre 2012 (en privilégiant le mercredi soir). La phase lunaire la plus proche est la pleine lune du lundi 29 octobre, vers 21h. L’autre phase lunaire, le dernier quartier, est intéressante parce qu’elle correspond symboliquement au sens de la fête. Elle a lieu le mercredi 7 novembre vers 1h du matin. La date la plus appropriée, pour célébrer Samain cette année, semble donc être le samedi soir 3 novembre. Ce sera un moment de bilan pour l’année écoulée et de renoncement à tout ce qui n’est plus susceptible d’être utile. Il restera donc de l’énergie à consacrer à tout ce qui sera des futures graines pour l’année prochaine. (4) IMBOLC 2013. Date de référence : soirée du samedi 2 février 2013. Une date d’autant plus intéressante, puisque elle tombe pendant le week end. La phase lunaire la plus proche est le dernier quartier du dimanche 3 février, vers 15h. Cette phase rappelle que vous aurez intérêt à vous débarrasser de toutes vos vieilles histoires qui vous encombrent l’esprit et vous empêchent de vivre aujourd’hui, étant donné que vous laissez “hier” vous cramponner et même parfois vous encombrer la vie. Alors, faites un effort supplémentaire de nettoyage, juste avant la cérémonie afin de vous y présenter le cœur le plus ouvert et le plus tranquille possible. Bonnes célébrations ! |
(E) Druidisme, réincarnation et chamanisme : des sujets qui (parfois) fâchent ! (2012) |
- Les DRUIDESSES (une femme ne peut accéder à la prêtrise, voyons !). - Le CHAMANISME (beurk, encore des pouvoirs paranormaux – ne délirons pas avec ces baba cool), - La REINCARNATION (pas de divagations orientales). Des Druidesses, nous en avons déjà parlé. De la réincarnation, aussi un peu. Du chamanisme, très peu. Alors, mettons les pieds dans le plat.
(1) Chamanisme, un terme qui nous vient de la Sibérie. Chamanisme est un terme désignant des pratiques religieuses des chamanes (prêtres) de la Sibérie de l’Est. Les puristes aimeraient que ce terme leur soit exclusivement réservés, et cela dans un cadre uniquement ethnographique. (2) Si le terme est sibérien, le phénomène est mondial. Le terme de “chamanisme” a commencé son voyage autour du monde, tout simplement parce que certains se sont rendu compte qu’ils n’avaient pas de terme spécifique pour parler de ce qu’il leur arrivait : - ils se retrouvaient en communion avec une plante, un animal… - ils en recevaient des conseils, - ils étaient emmenés par cette personne non humaine afin de vivre des expériences très curieuses mais pleines d’enseignement aussi, - et ils en revenaient “différents”, plus “féminins” ont osé dire certains hommes, ce qui signifie, moins combattif, plus enclins à la paix et à la compréhension. En bref, ils ressentaient des choses étranges et inhabituelles pour un Occidental. (3) Oh non, pas ça ! Certains dirent alors : “Beurk ! Cela c’est de la sorcellerie, de la pratique de bonnes femmes hystériques. Si, même des hommes se mettent à délirer comme ces femmes, où allons-nous ?”. D’autres ajoutèrent : “Nous les druides, sommes bien plus convenables que cela. Nous savons nous tenir dans les limites d’une spiritualité qui domine le corps et l’esprit”. (4) Mais si la chose existait en Occident, pourquoi n’avons-nous pas de terme adéquat ? Mais si, nous en avons, mais très péjorativement connotés. — LYCANTHROPIE. Les sorciers ou sorcières se changent en loup et dévorent indistinctement ennemis et amis. — METAMORPHOSES EN ANIMAUX. Dans les contes de fées, on trouve beaucoup d’histoires de transformations en animal, mais il s’agit d’une malédiction dont on ne peut être délivré que par un magicien aussi fort que le méchant sorcier (surtout la méchante sorcière). Cela montre que l’Occidental ne maîtrisait que rarement les phénomènes chamaniques (on devient “animal” mais on revient à son état humain dès qu’on le décide) et qu’il en avait donc peur. Cependant, souvenons-nous que si les “contes de fées” étaient, à l’origine, “l’enseignement des druidesses”, ce que nous en connaissons aujourd’hui a été largement édulcoré (et parfois dénaturé) par les écrivains des XVII° et XVIII° siècles qui ont voulu les rendre “socialement acceptables”. Il est donc difficile de retrouver un enseignement authentiquement chamanique dans notre tradition occidentale, pour deux raisons : - ceux qui ont fait des recherches ethnographiques ou historiques n’avaient même pas l’idée que ce phénomène pouvait exister ailleurs qu’en Sibérie, - ceux qui connaissent ses pratiques se gardent bien d’en parler… sauf à un tout petit nombre de gens discrets. Le sujet mérite donc qu’on s’y attarde.
C'est une évidence - et pas seulement une "licence poétique" (= une façon de parler, exprimée en termes fleuris) – que, quand Taliesin (barde gallois du V° siècle après JC) dit qu’il a été un saumon sautant dans la rivière, une poule picorant son grain et toute une liste d'animaux, il ne raconte pas n'importe quoi. Il savait de quoi il parlait : - ou bien il se souvenait d'autres vies… - ou bien il a parlé d’expériences chamaniques. Dans les deux cas, un certain nombre de gens, pourtant dans la tradition druidique, auront du mal à avaler cela.
(1) Vie passée animale ou phénomène chamanique ? Oh, cher ami, en posant une pareille question, je me demande qui vous allez fâcher le plus : - ceux qui refusent l'idée d'avoir été autre chose qu'un être humain, - ou ceux qui se révulsent à l'idée que les druides puissent être autre chose que de savants universitaires, en robe blanche, comme aujourd'hui on revêt la robe noire de cérémonie quand on a conquis son titre universitaire (dans le monde anglo-saxon). (2) Ce n'est pas la frileuse université qui vous répondra. Pour un certain chercheur du CNRS - Jean-Paul Bruniaux - les druides ne sont pas autre chose que des pythagoriciens celtes. Les pythagoriciens sont des philosophes un peu mystiques de la Grèce ancienne. Mathématiciens aussi car ils vénéraient les divines proportions mathématiques qui ont présidé à l’édification de l’univers. C’est à Pythagore (580 – 495 av JC) que nous devons… “le théorème de Pythagore”. L’idée de Jean-Paul Bruniaux serait peut-être de rendre les druides respectables... C'est peut-être généreux ??? Mais plus sûrement inapproprié. (3) Les vrais savants du temps des Celtes, c’étaient des gens qui SAVAIENT FAIRE. La société du temps des druides ne respectait que des gens munis de SAVOIR-FAIRE, pas simplement des "savants" qui font des discours. Aujourd'hui, l'Université fait état de "recherche fondamentale" et de "recherche appliquée". Elle tend à privilégier la première, qui glisse insidieusement vers : on peut faire état de n'importe quelle "recherche" pourvu qu'on ait le discours abscons (incompréhensible au commun des mortels) qui fait "chic". Pour le "choc" de la vérité percutante, vous repasserez.
(1) Vous avez complètement raison ! La société celte était bien “aristocratique”. La société celte était bien plus pratique, donc de bon sens, que la nôtre. Elle était donc de type aristocratique, au sens grec originel : le règne des meilleurs. Ce qui peut se définir comme “les plus ceci ou cela…”, en fonction du but recherché. La société celte, c’est donc (chaque fois que possible – nul n’est parfait) le règne des meilleurs. Pas des plus riches, pas des plus écraseurs, pas des plus tordus… des meilleurs dans leur spécialité UTILE au groupe dont ils font partie. (2) Exemples : - Pour la classe guerrière, on choisit les plus forts au combat… car un guerrier mort ne sert plus à rien. - Pour se faire soigner, on choisit un druide médecin qui guérit… car aligner les morts ne milite pas en faveur des remèdes dudit druide. En ce temps-là, la fantastique oppression financière des labos pharmaceutiques n'existait pas et on jugeait un savant aux résultats tangibles qu'il obtenait. – Pour vivre heureux, on a créé une société où les femmes étaient honorées et respectées… car sans la moitié de l’humanité, comment construire une société qui dure et où chacun trouve son bonheur ? - Pour vivre intelligemment, on respectait les croyances de chacun. Et donc les dieux qu’il se choisissait. Et s’il décidait de se vouer à une seule divinité, c’était son affaire personnelle. Dommage que ce respect religieux ait disparu avec le monothéisme. En effet, même un universitaire d'aujourd'hui qui se prétendrait athée ou libre penseur, ne peut s'empêcher de penser que le polythéisme druidique est une chose un peu... inacceptable... Pensez, on a fait mieux depuis, on a le monothéisme ! Une pensée plus rationnelle que ces dieux multiples !!! Rationnelle ? Ah bon ? Certes quand on a pour postulat que la vérité est unique et que les “vérités” officielles ne se discutent pas. - Pour donner sa chance à tout le monde d’accéder au savoir, offrons les mêmes possibilités aux hommes comme aux femmes. Ce fut le choix intelligent des Celtes. Mais les envahisseurs patriarcaux issus de la pensée religieuse du Moyen-Orient (les chrétiens donc) ne furent pas de cet avis : la femme doit rester à sa place… qui est celle d’une éternelle mineure. (3) La réponse actuelle (et universitaire) à l’idée d’aristocratie : elle était uniquement de type intellectuelle… Voici en vrac, ce qu’implique un tel choix : les intellectuels sont au premier rang, comme voudraient l’être les universitaires aujourd’hui. Alors, faisons de ces druides des sages à la manière pythagoricienne. Hé hé... d'autant plus que cela permet d'éliminer les femmes ! Donc pas de druidesses, c'est démontré ! Ah bon ? C'est peut-être parce que vous n'avez pas regardé au bon endroit. L'absence de preuve n'est en aucun cas la preuve que la chose n'existe pas.
C’est exactement cela. Notre pays (qui n’est pas tout le temps stupide) l’a compris aussi. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, la France a deux types d’écoles : - l’Université avec des chercheurs, - les Grandes Ecoles avec des trouveurs – des gens qui ont établi un savoir-faire utile pour la société et qui l’enseignent. Ce sont – par exemple - des ingénieurs : quand on a besoin d’un pont, il faut s’adresser à ceux qui savent les construire d’une façon qui dure !!!
Avant de vous répondre, je voudrais faire un petit état des lieux sur les études concernant le druidisme. Et aussi le chamanisme. (1) Vous avez des gens "type CNRS" qui vont étudier les écrits du passé et qui vont vous dire : - nulle part il n'est fait mention de chamanisme concernant les druides du passé, - en plus, le chamanisme concerne une pratique spécifiquement sibérienne et cela n'a rien à voir avec l'Europe de notre passé. Ce à quoi je réponds aujourd'hui : "tsunami" est un terme spécifiquement japonais et je ne comprends pas que vous n'utilisiez pas le terme spécifiquement français de "raz-de-marée". (2) Les écrits du passé sont-ils si fiables que ça ? Oui, dans bien des cas, mais pas toujours. Relisez donc un texte indiscutablement très sérieux de Jules César : "La Guerre des Gaules". César a été, tout aussi indiscutablement, un des plus grands stratèges militaires de notre histoire, mais comme ethnologue... il prête à rire. Voyez cela avec une "histoire à dormir debout". Citation : "Il y a aussi des animaux un peu plus gros que des chèvres. Ils ne se couchent pas pour dormir : les arbres leur servent d'appui. Quand les chasseurs ont découvert leur retraite habituelle, ils déracinent ou coupent au raz du sol tous les arbres du lieu, en prenant soin qu'ils gardent leur aspect ordinaire. Lorsque ces animaux viennent s'y accoter comme à leur habitude, les arbres s'abattent sous leur poids et ils tombent avec eux". (page 328 de la traduction de L. Constant, Livre de Poche). Je cite cela dans mon livre "Le Druidisme au quotidien", page 458. Comme quoi, on peut être un grand homme d'Etat, doublé d'un général qui a couru de victoires en victoires... et écrire des sottises énormes.
(1) Nous avons des éléments indirects que les druides étaient aussi “chamanes”. L'Antiquité ne distinguait pas comme nous : - ce qui relève du matériel et du "rationnel" - pour faire bref disons ce qui relève du cerveau gauche, - et ce qui fait partie des talents un peu spéciaux de voyance (cerveau droit). Il était préférable d'avoir les deux ! (2) N’oublions pas que les druides étaient à la fois savants et prêtres ! Par conséquent, le fait que les druides étaient les savants de l'époque pour le monde Celte - de vrais scientifiques - et qu'ils enseignaient les sciences disponibles, ne doit pas nous faire oublier qu'ils étaient aussi des prêtres, des gens de pouvoir magique. Et cessons de penser que des prêtres ne sont pas autre chose que des gens qui marmonnent des formules sans que cela produise des effets. La prêtrise en Occident ne produit qu'exceptionnellement des saints avec de vrais pouvoirs. Autrefois, du temps du paganisme, c'était plutôt la norme que les savants druides - et druidesses - soient aussi des personnes "qui parlaient avec les dieux"... Vous pouvez considérer que “parler avec les dieux” est une forme de chamanisme, puisqu’il s’agit d’une relation entre un être humain et quelqu’un qui n’en est pas un.
Apportons quelques petites précisions. (1) Si, par "chamanes", on veut parler de quelqu'un qui met son corps à la disposition d'un esprit de la nature, voyons ce qu'a dit Taliesin. Taliesin, c'est un barde (poète) gallois du V° siècle de notre ère. Sans doute druide de surcroît, mais il ne faisait pas bon s'en vanter à l'époque. Quand Taliesin écrit : "J'ai été autrefois un saumon qui sautait dans le torrent", cela peut se comprendre de deux manières (qui ne s'excluent pas) : - il s'est autrefois incarné en saumon, - il a vécu un moment de chamanisme en tant que saumon. (2) Si, par chamane, on veut dire quelqu'un qui vit des états animaux ou végétaux… Alors, pensons que cela n’a rien d’impossible de “devenir” mouette, comme un acteur authentique devient son personnage. Et si je n’ai pas de preuve historique concernant les druides du passé, en revanche, j’ai toute une collections de contes de fées, s'appuyant sur ce qui fait partie de l'expérience ce que le peuple avait de ses prêtres païens. Et là, c'est du sérieux. Les histoires de métamorphoses animal-humain et, dans l'autre sens humain-animal, remplissent des livres entier. Alors, qu'est-ce donc que ces histoires de métamorphoses, sinon des récits chamaniques ? Et puis... j'en ai... une expérience personnelle !
Hé oui. Comment appelleriez-vous ce que je vais vous relater sinon du "chamanisme" ? Et peu importe – dans ce cas précis – l’opinion de gens savants qui dissertent des textes du passé sans avoir une expérience directe de ce dont ils parlent. Dommage pour eux, au passage, cela leur éviterait d'affirmer que ce qu'ils ne connaissent pas n'existe pas. Ce faisant, ils violent un des fondements du Droit positif (notre Droit européen, donc le nôtre) qui rappelle : "L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence", en d'autres termes, ce n'est pas parce que vous ignorez quelque chose que cette chose n'existe pas.
Il y a 30 ans, une mouette s'est approchée de moi. (1) Voilà ce qu'il s'est passé. La mouette est donc venue à petits pas vers moi. Puis elle m'a regardée dans les yeux alors que j'étais tranquillement assise en bord de mer, et, vous allez voir que ce fut heureux que j'aie été tranquillement assise, sans personne pour me déranger. Elle m'a donc regardée et je lui ai rendu son regard, d'être à être, et d'égalité à égalité. Et... je me suis retrouvée, décollant de terre et montant droit vars le ciel, comme si j'étais assise sur le siège du copilote, avec la mouette aux commandes de son magnifique corps effilé. Arrivée très haut, elle a regardé la mer et plongé en piqué, avec une accélération digne d'un avion de la Patrouille de France. Le bonheur pur : j'ETAIS l'oiseau. Et la mouette riait de plaisir de me sentir m'émerveiller et VIVRE ce qu'elle vivait, elle. Aujourd'hui, je peux retrouver cette sensation, rien que d'y penser ou de vous en parler. (2) Voilà ce que j'ai acquis (entre autre) de cette expérience. Il y a bien plus qu'avoir fait une expérience ponctuelle - et je pense que c'est cela qui signe la véritable expérience chamanique - il en reste une sagesse. Cet élan vers le ciel et ce retour foudroyant vers la mer a accéléré quelque chose dans mon métabolisme. Je peux réagir physiquement en une fraction de seconde et "plonger" dans l'action, sans déséquilibrer mon corps et me retrouver étalée au sol.
J'aimerais que ce soit le cas, mais il y a beaucoup de druides aujourd'hui qui veulent avoir l'air sérieux et qui donc font comme si cela n'existe pas. Ils quémandent d'être reconnus par l'Université ou par les religions dominantes - monothéistes donc. J'ai toujours dit que pour être un druide ou une druidesse véritable, il fallait : - pouvoir parler aux Dieux et Déesses, - être capable d'entendre ce qu'ils disent, - et pouvoir le communiquer aux autres (à ceux qui font partie de son cercle, ou "clairière"). Pendant des années, j'ai été la "Dame Korridwen" au cours des cérémonies calendaires (équinoxe, solstice et fêtes intermédiaires). Je ne me contentais pas de donner à manger et à boire rituellement aux personnes du cercle dont je faisais partie. Je leur communiquais aussi ce que telle ou telle divinité avait à lui dire.
Non, c'est bien plus que "seulement de la voyance". Ce n'est pas moi qui vois quelque chose et en parle au destinataire intéressé. Ce n'est pas quelque chose de solitaire, c'est un échange véritable, une conversation doublée d'émotions et d'un vécu profond AVEC une DIVINITE. En plus, cette personne divine guidait mes gestes (le plus souvent infimes, comme de toucher délicatement l'épaule de mon interlocuteur), afin de donner force et vie aux quelques mots que je pouvais prononcer et qui lui étaient intimement destinés. A ce moment-là j'ETAIS le Dieu ou la Déesse, disons dans le siège du copilote. Qu'est-ce donc sinon du chamanisme ?
Ah oui ? Vous croyez ? Mais non, je ne crois pas que ce genre d'intellectuels lit les supports (revues ou sites internet) qui s’intéressent à ces questions. (1) Que ceux qui ont un esprit chagrin d'intellectuel desséché se taisent. Ils n'ont pas vu, comme moi, luire à nouveau l'espérance dans le regard de ceux qui n'avaient jamais cessé d'espérer, et, ensuite, leur vie changer pour un mieux vraiment désirable. Et que ceux qui pensent que c'est très orgueilleux ou présomptueux de se prendre pour autre chose qu'un être humain se ratatinent dans leurs limites et dans la prison qu'ils ont créé eux-mêmes. Ils n'ont jamais fait (ou du moins ils ne s'en souviennent pas) l'expérience d'états non-humains ou "plus qu'humains". (2) L'expérience véritable ne rend pas humble (ce terme dépréciatif dont trop de religions se servent) mais joyeusement simple. Et authentiquement vrai. La mouette ou la divinité a partagé quelque chose à égalité avec moi, et cela m'a fait m'agrandir. C'est une relation d'amour, voyez-vous comme devraient être toutes les relations d'amour d'ailleurs. Cet amour n'a rien d'humble, de petit, de ratatiné. C'est quelque chose de grand, de puissant, de fort et d'HEUREUX.
Voyez ces trois témoignages précieux : - de Pierre Teilhard de Chardin (1881 – 1955), savant paléontologue quoique jésuite, - de l’écrivain sensible Jean Giraudoux (1882 – 1944), - de l’écrivain et chercheur de choses insolites : Louis Pauwels (1920 – 1997). Une caution splendide pour le chamanisme en général – puisque cela montre que ce vécu n’est pas étranger à l’Occident ! Et des témoignages des plus indiscutablement authentiques... puisque imprimés sur le papier des livres ! (1) Commençons par Teilhard de Chardin. Qu'un prêtre catholique ait fait une expérience chamanique, voilà qui va surprendre ! Je vous laisse juge, juste avec cette citation, extraite de : "La puissance spirituelle de la matière", dans "Hymne de l'univers", Seuil 1961, pages 97 à 100 (version "Poche"). "Ce qui venait était le cœur d'une immense subtilité. L'homme tomba la face contre la terre, mit ses mains sur son visage et attendit. Un grand silence se fit autour de lui. Et puis, brusquement, un souffle ardent passa sur son front, força la barrière de ses paupières closes, et pénétra jusqu'à son âme. L'Homme eut l'impression qu'il CESSAIT D’ETRE UNIQUEMENT LUI-MEME. Une IRRESISTIBLE IVRESSE s'empara de lui, comme si toute la sève de toute vie, affluant d'un seul coup dans son cœur trop étroit, recréait puissamment les fibres affaiblies de son être. La tempête de vie, infiniment douce et brutale, murmurait : - Tu avais besoin de moi pour grandir, et moi, je t'attirais. - O Divine et puissante, quel est ton nom ? - Je suis le feu qui brûle et l'eau qui renverse, l'amour qui initie et la vérité qui passe. Tout ce qui s'impose et qui se renouvelle, tout ce qui se déchaîne et tout ce qui unit : Force, Expérience, Progrès. La Matière, c'est moi". (2) Et Giraudoux ? Et Pauwels ? Deux écrivains ont magnifiquement parlé de la femme magique, de la femme chamane pourrait-on dire dans le contexte où nous nous trouvons. C'est Giraudoux et Pauwels. Pour retrouver ces deux citations dans leur contexte, voyez "Le sexe et le plaisir avant le Christianisme, l'érotisme sacré" d'Alexandre Maupertuis - Editons Retz, pages 233 et 234. (3) Commençons par Giraudoux. "La femme est rare. Elle enjambe les crues, elle renverse les trônes, elle arrête les années. Sa peau est de marbre. Quand il y en a une, elle est l'image du monde. Si elle aime, si elle déteste, elle est implacable. Sa compassion est implacable, mais elle est rare." (4) Continuons par Pauwels (le co-auteur du Matin des Magiciens avec Jacques Bergier (1960). "La vraie femme, celle qui nous vient du fond des âges, appartient toute entière à un univers étranger à celui de l'homme. Elle rayonne à l'autre extrémité de la création. Elle connaît les secrets des eaux, des pierres, des plantes et des bêtes. Elle possède les clés de la santé, du repos, des harmonies et de la matière. La femme est rare, messieurs. Qu'elle soit bénie, car elle fait un désert de notre paysage intérieur. Mais il y a une route dans le désert : elle nous conduit à notre sommet".
Si l’on s’en réfère aux trois auteurs dont je vous ai donné des citations, votre remarque est indiscutablement justifiée. N'en profitons pas pour vilipender le "petit homme" et mépriser du coup la composante masculine de l'humanité. (1) Ces trois textes magnifiques ne condamnent pas l'homme au sens de mâle, pas plus qu'ils ne condamnent le monde dit "rationnel" typiquement masculin. Après tout, la puissante civilisation occidentale est bâtie dessus. Ils appellent plutôt : - au mariage entre l'homme et la femme, - à la complétude entre la "rationalité" et le "chamanisme" au sens large du terme, - à l’utilisation du cerveau gauche (les mots) et du cerveau droit (les ressentis). Il se peut qu'aujourd'hui, une druidesse soit plus facilement apte à comprendre cela, mais aucun druide digne de ce nom ne refuserait LE CADEAU “FEMININ” DU CHAMANISME. Telle est, en tout cas, ma conviction personnelle. (2) Je ne prétends pas parler au nom de tous les druides et druidesses du monde. Nous autres, héritiers de l'antique Celtie, n'avons jamais prétendu à une hégémonie religieuse de quelque sorte que ce soit, et donc qu'UN parle au nom de TOUS. Et qu’UN HOMME parle au nom de TOUTES LES FEMMES. Nous n'avons pas de pape, nous ! Je parle donc en mon nom propre et vous relate mon expérience et mon savoir. Dignement et simplement. De ce que je vous dis, ne prenez que ce qui pourra vous enrichir, vous. (3) Mais je parle en mon nom propre et je témoigne de ce que je sais et de ce dont j'ai l'expérience. C'est cela la transmission druidique, de personne à personne. Cela n'a rien de secret mais c'est totalement personnel. C'est donc une expérience UNIQUE que d'apprendre quelque chose d'un druide... pour celui qui apprend... et pour celui qui enseigne. C'est aussi unique que d'aimer véritablement quelqu'un et de s'unir à lui dans un mariage d'amour. Ceux qui écrivent des livres universitaires sur le druidisme dissèquent les morts. La dissection fut, autrefois, une étape nécessaire pour établir les fondements de la médecine. Mais il ne faut pas en rester là, si on veut vivre pleinement sa vie, en excellente santé. Il faut ensuite VIVRE. Et, d'une certaine manière - à la manière dont nous avons défini le chamanisme pour cet échange - devenir aussi quotidiennement que possible CHAMANE pour SA PROPRE VIE. (4) Chamane de sa propre vie, c'est quoi ? Cela veut simplement dire : - ne pas se limiter aux états "humains", être bien intégré dans la société ordinaire, être étiqueté comme "socialement et politiquement correct", - mais ajouter à sa vie ordinaire, avec simplicité et amour, tout ce que Mère Nature a à nous apporter. - et donc écouter les enseignements de quelque source que ce soit, humaine ou non humaine (plante, animal, cristal, etc), et les mettre en pratique.
Dans la mesure où nous reprendrons conscience de l’existence d’êtres non humains, aussi importants que nous, êtres humains, nous comprendrons ce qu’est ce terme de chamanisme. Alors notre puissante Mère-la-Terre, cessera de nous "prendre en grippe" et de se faire une fièvre salutaire pour se débarrasser de nous (je parle du réchauffement climatique). Elle nous aimera à nouveau parce que nous l'aurons écoutée et ressentie. Nous aurons fait l'expérience chamanique de la rencontre et du partage du vécu de notre puissante Mère. Son Amour est infini pour qui l'aime véritablement. Et si nous perdons nos corps fragiles dans l'aventure, elle nous en donnera d'autres. Il faut beaucoup de peurs pour penser que nous ne vivons qu'une seule vie ! Nous pouvons, peu à peu, nous délivrer de cette émotion négative, en comprenant tout ce que recouvre le terme de chamanisme au niveau mondial : une voie qui reste encore plutôt féminine (mais les hommes font des progrès) de compréhension et d’amour des autres, quelle que soit son incarnation physique. |
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